Hokuto no Ken, la légende de Raoh (Tome 1)
		Hara, Tetsuo , Buronson & Osada, Youkow Edition : Asuka 2008, 185 pages ISBN : 978-2-84965-498-9 7,95 €

La Terre est devenue un enfer depuis que le feu nucléaire s'est abattu sur le monde. Le peu de survivants ont fait ce qu'ils ont pu pour justement survivre, mais à présent qu'il n'y a plus d'autorité proche, les bandes de voyous font la loi. En voilà justement qui vont s'en prendre à une petite communauté vivant dans les ruines d'une ville. Ils rapportent du lait pour les enfants qui en ont bien besoin. Mais voilà, ils sont vite tués par les bandits. Alors arrive un homme qui avance droit devant lui. Les mécréants le prennent pour un simplet, malgré sa grande taille et sa carrure impressionnante. Même le chef s'y mêle. La bagarre va commencer.

Mais elle va se finir bien plus vite que prévu. Le chef explose d'un seul coup de poing. Littéralement. Car cet homme c'est Raoh, l'héritier des techniques de combat Hokuto. Ici l'attend Sôga, son lieutenant. Ensemble, ils vont aller rejoindre Reina, en planque en tant que danseuse chez le "roi" de la région, au château du démon. Raoh est parti pour le détrôner, et devenir le Roi des poings afin d'unifier le monde et le sauver du chaos.

Quelques siècles avant Hokuto no Ken, voici La légende de Raoh. Même si les dessins sont signés Youkow Osada et non plus Tetsuo Hara (qui reste néanmoins présent en tant que co-scénariste), l'ensemble est bien proche de ce Ken le survivant comme nous l'appelons en France. Des brutes, un désert à la Mad Max, et un maître en art martial qui suit sa route. La vraie différence si l'on veut, c'est que ce personnage est devenu légendaire du temps de Ken, donc nous ne faisons que relater son histoire. On y retrouve un peu une référence à Keiji, une autre série de Tetsuo Hara, avec la relation de Raoh avec le roi-cheval. Buronson quant à lui continue son message habituel du héros fort et charismatique qui fédère autour de lui. On retrouve en cela ses dernières parutions signées avec le dessinateur de Berserk, Kentaro Miura, dans Japan, Oh-Roh et Oh-Roh Den.

En conclusion je dirais que à l'est, rien de nouveau. Les amateurs de Hokuto no Ken pourrons se jeter dessus sans soucis. Ses détracteurs détesteront La légende de Raoh tout autant. Pour ma part, je pense qu'il faut attendre la rencontre prochaine avec l'empereur du Sud pour voir si la série va dévier de la série originelle.