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Holmes (Tome 1) |
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Brunshwig & Cecil Edition : Futuropolis, Collection : 32
2006, 32 pages
ISBN : 2-7548-0032-8
4,90 € |
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Le légendaire détective londonien Sherlock Holmes est mort, en emportant Moriarty avec lui. Mais Holmes a laissé une lettre à l'attention de son fidèle Watson, lettre dans laquelle il parle de son ennemi de toujours... C'est un Watson fort diminué qui se joint à la tristesse de toute la population anglaise de l'ère victorienne. Un scandale éclate cependant au 221B de Baker Street. L'appartement du défunt détective a été mis sens dessus dessous, et les coupables se sont enfuis aux abords d'une usine désaffectée. C'est là que se rend Watson, accompagné de Wiggins, un autre détective apparemment recommandé par Holmes lui-même. Sur place, les deux hommes se retrouvent en train d'épier Mycroft, le propre frère de Sherlock. Ce dernier détruit par les flammes des centaines de dossiers écrits par Sherlock. Heureusement, celui de Moriarty ne fait pas partie du lot : il a été confié à l'inspecteur de police Patterson. Mais le dossier en question est totalement absurde : on ne trouve que d'immenses points d'interrogation sur chacune de ses pages. L'explication de Mycroft est la suivante : Sherlock Holmes était un homme dévoré par la drogue ces deux dernières années, et son frère veut absolument effacer de l'histoire les faiblesses de son frère. Ce premier tome concernant le célèbre détective est absolument superbe : Brunschwig commence par tuer Sherlock Holmes, ce qui a pour effet de le faire passer directement au second plan. Ainsi, on se retrouve en présence de Watson, Mycroft, Wiggins uniquement. Passée la tristesse du début, on se retrouve littéralement happés par ces détails dans le dessin de Cecil : on y retrouve une magnifique Angleterre victorienne, dans des tons sépia et monochromes qui peuvent être surprenants, mais qui finalement confèrent une ambiance parfaitement adaptée. Luc Brunschwig a donc choisi d'imaginer l'après Sherlock Holmes, pour notre plus grand plaisir. Les dialogues sont percutants, les voix-off également, notamment à la lecture de la lettre poignante adressée à Watson. Le tout se mêle à de très belles expressions de visages : rien n'est ici laissé au hasard, et on se dit que cette série fera nécessairement parler d'elle, étant donné qu'elle est prévue en neuf tomes. Mon petit doigt me dit que la qualité ne baissera pas avec le temps...
Ecrite par , le 05 Décembre 2008 à 19:12 dans la rubrique .
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