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Samedi (Les voisins du 109 - Tome 2) |
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Bombardier & Coyotte Edition : Le Lombard, Collection : Troisième degré
2008, 48 pages
ISBN : 978-2-8036-2312-9
10,40 € |
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L'emménagement des Moinot est terminé. Tout le monde va pouvoir retourner à ses petites occupations. Mais avant cela, il va falloir reprendre des forces. Marie-Rose invite Marecl, le concierge, et sa femme Irina à manger chez elle. Et là, ils ont le droit à une véritable leçon de Yamakasi de la part de la grand-mère ! C'est ensuite au tour des artistes de l'immeuble de venir rappeler à la mamie qu'elle avait accepté de poser, comme tous les habitants de l'immeuble. Petit détail technique qu'ils avaient peut-être omis : la pose se fait nue. Loin de se laisser démonter, la grand-mère met plutôt Marcel et Irina dehors pour avoir le temps de se préparer. On retrouve ensuite Lola et son père qui a du mal à assurer le rôle de mère depuis que sa femme est partie. Surtout quand il s'agit de " trucs du filles ". C'est vrai quoi, un motard, un vrai, ça ne sait pas ces choses-là. Rémi est un voisin assez discret, mais un rien louche. On se demande même s'il ne serait pas un brun serial killer sur les bords. Il reçoit en plus des colis discrets. Bref, les gens se posent des questions, que Marcel se fait un plaisir de reléguer. En somme, pas encore de quoi s'ennuyer au 109. Toujours avec le même humour et le même regard sur une population aussi hétéroclite que complémentaire, Nini Bombardier et Coyotte poursuivent leur description de cette communauté qui n'est rien d'autre qu'un condensé de ce qu'est la France d'aujourd'hui. Même si on n'est pas non plus dans une analyse sociologigo-quelque chose, ond toi dire qu'ils ont tous les deux le regard juste pour nous amener finalement à des conclusions toutes simples du genre : quand on file un coup de main à son voisin, les choses ne peuvent qu'aller bien. Ou encore des messages sur le fait qu'il faut être tolérant avec les autres. S'ils peuvent nous paraître bizarres, l'inverse est aussi vrai. Nous avons tous notre manière de faire notre vie ; notre manière n'est pas forcément meilleure ou pire que les autres. Bref, on en ressort joyeux et peut-être un rien plus tolérant. Une bande dessinée qui devrait être obligatoire un peu partout, pas seulement à l'école, mais aussi, et surtout, là où les adultes sectaires pourraient la lire et essayer de la comprendre.
Ecrite par , le 30 Novembre 2008 à 11:11 dans la rubrique .
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