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La fille du diable |
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Simonay, Bernard Edition : Editions du Rocher
2000, 262 pages
ISBN : 2-268-03616 2
18 € |
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Une comédienne de renommée internationale s'enfuit de chez son amant, le chirurgien Duplessis, et disparaît sans laisser de trace. On retrouve un an plus tard, le cadavre d'une femme dans un étang de Marolles en sologne. Banquier raté et récemment divorcé Nicolas Dorval décide de retrouver une ancienne camarade de classe du nom de Françoise Camus. Cette enquête au départ insolite et anodine, se révèle plus coriace que prévu lorsque les Renseignements Généraux tentent de le dissuader de continuer et que les cadavres commencent à s'accumuler. Nicolas devine que derrière la recherche de son ancienne amie se cache une machination à l'échelle nationale. Beaucoup se seraient découragés mais pas notre banquier qui collectionne peut-être les ennuis mais sait pertinemment qu'il n'y a pas plus dangereux qu'un homme qui n'a plus rien à perdre. Ce n'est donc pas une organisation d'extrême droite aussi perverse que vicieuse qui va l'effrayer A la lecture de ce résumé, on ne peut s'empêcher de penser à Jean Christophe Grangé. La fille du diable semble être un thriller survitaminé qui contient à chaque page sa dose d'action. En fait, et c'est la surprise du livre, le thriller en lui-même ne commence qu'à la moitié de l'ouvrage. La première partie du livre correspond à un roman assez classique racontant le réveil d'un homme se relevant d'un divorce douloureux. Il faut donc aimer les romans "de la vie quotidienne". Autre différence avec un Grangé, le livre contient une certaine critique sociale et dénonce aussi bien le capitalisme sauvage que le fanatisme religieux, bref des messages comme on en trouve souvent dans les romans de Simonay. On peut également noter un passage sur les us et les coutumes de la Sologne très bien documenté, ce qui n'est pas surprenant, connaissant les goûts de l'écrivain pour l'histoire. Les quelques regrets concernant ce livre sont un certain manque de rythme ainsi qu'une fin et une intrigue trop prévisibles. J'aurais aimé un peu plus de rebondissements et de coups de théâtre. Pour conclure, Simonay s'est essayé dans un genre inhabituel pour lui : le thriller, et si le résultat est relativement agréable, il n'égale pas Phénix ou Le secret interdit. A lire entre deux pavés de fantasy donc.
Ecrite par , le 06 Juillet 2004 à 08:07 dans la rubrique .
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