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Les épines de la destruction (Tequila - Tome 1) |
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Frissen & Gobi Edition : Les Humanoïdes Associés
2008, 64 pages
ISBN : 978-2-7316-2192-1
12,90 € |
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Tequila aime cuisiner les quesadillas à sa façon. Mais Walter, son voisin/ami/emmerdeur préféré n'aime pas comment Tequila cuisine. Du coup, cela en vient rapidement aux mains. Tequila ne sait souvent qu'en venir aux mains, d'ailleurs. Mais quand Cheryl rentre, la montagne de muscles qu'est Tequila se fait tout petit. C'est qu'il l'aime la frêle Cheryl et qu'il ne veut pas lui déplaire. Ça ne l'empêche quand même pas de menacer de mort Walter par le trou béant qu'ils ont fait dans sa caravane. Le lendemain matin, on retrouve Walter en caleçon, suspendu à l'envers sur le cactus qui est devant la caravane de Cheryl et Tequila. Tout le monde ayant son diplôme de Columbo en poche en déduit que Walter a été mis dans cet état par Tequila. Ne l'avait-il pas menacé de mort la veille ? Si on ajoute une empreinte de pied gigantesque sur le torse de Walter et le shérif arrive avec ses adjoints pour embarquer Tequila. Mais Tequila n'est pas con et Tequila s'enfuit pour allé rejoindre sa vraie famille, les cactus. Et de trois. Voici la troisième série majeure de l'anthologie Lucha Libre éditée en format cartonnée. Qu'est-ce qu'elle apporte de plus ? Bah rien, si ce n'est qu'elle est cartonnée. Et qu'on a le droit à la suite (et fin ?) des narrations du pourquoi du comment du où et d'avec qui de Jerry Frissen sur la genèse du projet et des toys (j'ai pas dit sex) associés. Apparu dans le volume 2 de Lucha Libre, Tequila est un personnage qui est très proche de King Catch, quelques paroles en plus. Avec son caractère emporté, il s'est fait bon nombre d'ennemis. On peut citer le fameux El Panda qui s'exprime par des " Tching tchang tchoun " pour tout dire. Mais ces " Tching tchang tchoun " ne veulent pas toujours dire la même chose ! D'où un traducteur pour nous, pauvres lecteurs. Le dessin racé de Gobi est vraiment bon et l'action est très bien rendu par des très qui s'animent sous la vitesse des coups. La colorisation dans les tons ocres donnent une identité forte à la série qui sent la poussière. Ah, suis-je encore obligé d'ajouter que puisque ça vient de Jerry Frissen, il faut vous attendre à des personnages truculents de bêtise et des dialogues aux petits oignons ?
Ecrite par , le 21 Novembre 2008 à 16:11 dans la rubrique .
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