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L'ombre

 
  Pratt, Hugo & Ongaro, Alberto
Edition : Casterman, Collection : Ecriture 2004, 220 pages ISBN : 2-203-39610-5 16,75
 

Tout le monde connaît Superman, Batman, Spiderman ; combien pourtant connaissent ce mythique superhéros qu'est l'Ombre, alias Peter Crane le grand chimiste ?
Ce justicier n'appréciant guère la police, préfère utiliser des méthodes un peu plus brutales et expéditives pour ramener l'ordre dans la société. Son arme favorite : le pistolet provoquant la peur ; il ne rechigne pourtant pas à se servir de rayons lasers pour venir à bout de certains ennemis mécaniques.

Accompagné de sa fidèle panthère, Lorna, et de son ami le Prince Wu, il cherche par tous les moyens à démanteler les gangs qui sévissent dans les grandes villes.
Oui, mais voilà qu'un gangster un peu moins bête, ou un peu plus puissant, apparaît : le Général. Il est du devoir de l'Ombre de l'attraper ; et la tâche est ardue, le méchant étant appuyé par une ribambelle de robots indestructibles.
Et comme dans toutes les séries avec superhéros, le vilain "will come back !".

Que dire de l'Ombre ? tout d'abord que l'oeuvre de Pratt et Ongaro est à prendre au deuxième degré - au moins. Qu'est-ce à dire ? Rien de moins que ce personnage est une caricature poussée à l'extrême de tous les traits communs des superhéros des années soixantes/soixantes-dix comme Flash Gordon.
La narration est à la limite du supportable si elle est prise telle quelle, les dialogues me rappelant ceux des séries B, assez lourde et pourtant à mourir de rire dès qu'un peu de distance est prise.
L'univers est fortement mécanisé, à la pointe de la technologie d'alors, mélange subtilement comique de robots crissants, d'armes "Hi-Tech", de communications radio et d'inventions folles faites par des spécialistes dingues (vive l'éléphant mécanique dont la trompe tire comme un tank ; et c'est pas le plus marrant). Le dessin de Pratt le rend à hurler, quand tout en noir et blanc, les détails délirants foisonnent pour le bonheur de l'il, et que les planches se succédant construisent pourtant une ambiance pesante.
C'est peut-être la raison pour laquelle j'aime cette BD - plutôt collector (la plupart des aventures étant reprises) - : un décalage voulu entre le héros au comportement de héros et une histoire et une narration qui frise le ridicule aussi bien du point de l'originalité que du style.
Si ce n'était pas fait exprès, çela ressemblerait à rien.

L'Ombre est un personnage délicieux pour qui veut rire de ce qui est considéré comme sérieux.
Et encore plus si on aime le dessin de Pratt.

Ecrite par Félix Ze Barde, le 05 Juillet 2004 à 14:07 dans la rubrique BD .
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