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Bizness funèbre (Totem - Tome 1) |
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Debois, Ceyles & Vincent Edition : Soleil
2008, 48 pages
ISBN : 978-2-302-00212-8
12,90 € |
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Seth et Chom-Chom sont sur la route depuis un long moment. Les deux surfeurs viennent dans la cité de Kaleth afin d'y parfaire leurs techniques respectives : on dit dans le milieu que l'on y fait des ride d'enfer ! Mais Kaleth n'est pas vraiment connue pour cela à la base : c'est surtout un lieu de pèlerinage où tout ce qui se trouve d'animal sur cette planète vient tout simplement mourir... Bien évidemment, ce n'est nullement là l'intention des deux amis surfeurs, qui se retrouvent bien vite pris dans une foule immense, où ils font la proie rêvée d'une délicieuse pick-pocket... Et inutile de poursuivre cette dernière : elle connaît vraiment le coin comme sa poche. Seth et Chom-Chom n'ont donc pas d'autre alternative que d'aller travailler dans le bizness de la mort, chez un vieil homme fatigué qui a la particularité de construire des totems pour la prochaine réincarnation de ses défunts clients... Bientôt, les deux visiteurs trouvent leurs marques à Kaleth, et se rendent compte qu'ils sont loin d'être dans un endroit calme et tranquille : un individu influent nommé Saï Meheb a la main mise sur le bizness de la réincarnation, et parvient à faire chanter du fort joli monde, surtout qu'il a l'Ancienne en son pouvoir, une vieille dame capable de vous faire voyager dans le temps. Cette nouvelle série de chez Soleil pourrait être intéressante à bien des égards, étant donné son côté visuel vif et coloré, fort agréable ma foi. Même si la couverture semble souffrir d'un certain manque d'originalité, on se dit qu'il y aurait quand même matière à passer un agréable moment. Puis la lecture démarre, et on se retrouve assailli par des dialogues sans aucun intérêt, des personnages stéréotypés au possible et sans aucune profondeur, et un fil rouge que l'on a carrément bien du mal à suivre, sauf éventuellement par quelques ados boutonneux en mal de surf attitude. L'originalité est la qualité principale qui fait vraiment défaut à ce tome, malheureusement. On en arrive à être vite submergé par l'ennui, au point de compter les pages pour enfin arriver à la sacro-sainte planche 48... Il n'y en aura pas plus, bien heureusement... Si vous avez de l'argent à dépenser dans une bande dessinée, vous l'aurez compris, passez votre chemin, surtout en cette période particulièrement fournie en sorties de qualité.
Ecrite par , le 12 Novembre 2008 à 09:11 dans la rubrique .
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