Le fils d'Obion (Les exilés d'Asceltis - Tome 2)
		Jarry, Deplano & Malosso Edition : Soleil 2008, 48 pages ISBN : 978-2-302-00303-3 12,90 €

Dans les ruines encore fumantes d'un village, un jeune naabdir fuit les Kornus qui sont à ses trousses. Il est acculé et tout semble perdu quand, surgissant des airs, un naabdir albinos vient se poser devant l'enfant pour l'emporter avec lui. Aldia a pu sauver l'enfant, mais il ne pourra se sauver lui-même des foudres des autres qui l'attendaient. Il est en effet temps pour eux de partir pour l'île du Sha afin d'essayer de survivre. Et le peuple attend qu'Aldia fasse enfin son choix de savoir s'il est, ou non, le messager blanc, celui envoyé par Obion à ses enfants.

Pendant ce temps, chez les Mnénirs, Ajid va suivre sa propre route, loin de celle que les prêtresses veulent tracer. Et il va s'attirer nombre de foudres pour les actes qu'il s'apprête à commettre. Mais il ne peut plus rester les bras croisés sans rien faire. Et c'est sans doute ce qui va changer totalement le cours de sa vie.

Entra Aldia et Ajid, il y a cette volonté de faire bouger les choses pour que le monde se porte mieux.

Dans ce tome, on est toujours face aux hésitations d'Aldia pour savoir quelle sera sa vie. Ce sont les évènements qui vont décider pour lui. Mais il a aussi beaucoup d'autres choses en tête, comme la défense de son peuple face aux Kornus. Et, las d'attendre toujours d'être attaqués, les Naabdirs vont prendre cette fois l'initiative.

Il est vrai que la recette utilisée pour ce deuxième tome a déjà maintes fois servi sur d'autres séries, mais quand c'est bien fait comme ici (Nicolas Jarry n'en est pas vraiment à son coup d'essai), il serait dommage de ne pas en profiter. Il est certain qu'au niveau du scénario et du dessin on n'est pas dans une grande révolution, mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas en profiter quand même. En tous cas, la suite risque de changer pas mal de choses.