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Sortilèges et enchantements (Johan et Pirlouit - Intégrale - Tome 2)

 
  Peyo
Edition : Dupuis, Collection : Les intégrales 2008, 174 pages ISBN : 978-2-8001-4236-4 17
 

Si la fantasy est maintenant bien à la mode, qu'il y a tout type de supports pour décrire le Moyen Âge, ce n'était pas le cas dans mon enfance. Heureusement, il y avait Peyo et l'une de ses plus grandes séries (je ne parle pas là en terme de nombre de volumes), Johan et Pirlouit.

Johan est un chevalier tout ce qu'il y a de plus sérieux. Le jeune héros, pourtant sans armure, est toujours prêt à partir à l'aventure pour sauver la veune et l'orphelin, et le roi bien entendu. Après avoir vécu quelques aventures seul, il est rejoint par un troubadour de fort petite taille, impertinent, et à fort mauvais caractère, Pirlouit. Pourtant ces deux là s'entendent bien, et leur amitié fait qu'ils deviennent inséparables. Le petit plus de cette série, c'est le soin de Peyo pour scénariser des histoires complètes avec début, déroulement et fin, qui soient sérieuses, tout en conservant de l'humour - chose inédite à l'époque, nous sommes ici en 1955 ! Dans ce deuxième volume des intégrales de l'oeuvre, deux titres sont parmi les meilleurs de l'ensemble de Johan et Pirlouit d'après les experts. Entrons donc dans le détail.

Avant tout, de nombreuses planches inédites sont à présent dévoilée en album. Celles-ci étaient en fait des saynettes réalisées pour un périodique des éditions Dupuis destinés aux adolescents. En quatre planches chacune (mis à part la cinquième et dernière qui n'en a que deux), Peyo devait réussir à intéresser les lecteurs. Des histoires tout à fait réussies à mon humble avis. Passons maintenant aux trois albums publiés.

La pierre de Lune raconte comment un messager est parvenu à sauver la pierre qu'on lui a confié pour son maître alors qu'elle est convoitée par un gentilhomme sans scrupules : le seigneur de Boustroux. Le récit se poursuivra en course poursuite, et énormément de rebondissements. A noter une fin étonnante, voire inédite dans le cadre d'une bande dessinée.

Puis, dans Le serment des Vikings, Johan et Pirlouit sont envoyés comme messagers dans une région côtière lointaine. Sur le chemin du retour, ils croisent la route de Vikings venus chercher un enfant qu'ils avaient croisé la veille. Les deux compagnons se battent donc pour les en empêcher, et le combat est vigoureux, quoique vain vu la différence du nombre. Or ils arrivent à prendre refuge sur un deuxième drakkar à la poursuite du premier. Une aventure où encore une fois il n'est pas si aisé de découvrir le pot-aux-roses, et donc promesse de scénario de haute volée.

Le dernier album fait directement suite à celui-ci, puisque les deux jeunes gens reprennent la mer vers leur pays. Malheureusement, il y a un grain et le drakkar fait naufrage. Pirlouit parvient à ne plus sentir les effets du mal de mer, et rattrape Johan. Ils échouent bientôt dans un village où leurs habitants sont victimes d'une étrange malédiction les rendant fatigués au moindre effort. Et bien sûr, des gredins n'ont pas trouvé mieux que de les exploiter puisqu'ils ne risquent pas de contradiction. Seule façon de s'en sortir, remonter la rivière jusqu'à La source des dieux. Reste encore à la trouver et à s'en emparer. Un scénario qui a l'air plus simple, mais donc les réflexions mettent au niveau des deux précédents.

Au final, j'ai passé un excellent moment à relire ces albums que j'avais découvert bien des années plus tôt. Et ils m'ont tellement emballé que j'ai hâte que mes propres enfants soient assez grands pour les découvrir à leur tour. Peyo était un grand conteur. Son expérience manque à nos artiste contemporains.

Ecrite par Garion, le 03 Novembre 2008 à 11:11 dans la rubrique BD .
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