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Miyamoto Musashi |
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Ishinomori, Shotaro Edition : Kana, Collection : Sensei
2008, 486 pages
ISBN : 978-2-5050-0414-1
12,50 € |
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Mimasaka no Kuni. C'est dans ce village que tout commence. Takezô Shinmen vit avec sa soeur Ogin. Alors qu'il s'entraînait, tout jeune, a l'art du sabre, il apprend que son père a répudié sa mère, la renvoyant dans son village natal. Et celle qui la remplace est une véritable mégère qui torture mentalement Ogin, la forçant à tout faire et la battant si cela n'est pas à son goût. Tous ces événements vont durcir la volonté de celui qui deviendra le plus grand bretteur du Japon, Miyamoto Musashi. Evidemment, ce nom ne peut pas vous être étranger. Créateur de l'école des deux sabres, il est connu pour avoir vaincu tous les maîtres de son époque. Il décrira alors son cheminement autant dans la voie du sabre que philosophique dans un livre appelé Le traité des cinq roues. Tout comme ce classique des arts martiaux japonais, ce manga a pour vocation de relater la vie de Miyamoto Musashi, le tout en cinq parties. La première, dont je vous ai relaté le début plus tôt, se nomme le Livre de la Terre. Il s'en suivra le Livre de l'eau, où Musashi commence ses premiers hauts faits d'armes, suite à la bataille de Sekihagara. Il défie alors le dojo Hoshioka d'Edo, et affronte tour à tour les deux frères, maître du clan, puis seul il affronte tout le clan en une seule nuit dans une bataille que je qualifierai d'épique. Dans le livre du feu, Musashi affronte trois grands maîtres d'armes maniant l'un la lance, le deuxième le kusarigama (sorte de faucille poursuivi par une chaîne terminée d'une boule métallique destinée à la défense). Enfin il combattra face à un maître du bâton. Puis vient le Livre du vent, qui est sans doute le combat le plus célèbre que Miyamoto Musashi a effectué. Il y combat en effet un autre grand maître du sabre, Sasaki Kojirô qui a fondé l'école du Rocher. En dernier lieu, le Livre du vide relate les dernières années du maître, où celui dit exprime les principes de sa philosophie due à sa longue pratique de la voie du sabre. Même si ce manga date des années 70 (on y reconnait sans peine les formes de personnages des mangaka de l'époque, tout en rondeur), les décors eux sont aussi précis que ceux des gekiga comme ceux de maître Hirata par exemple. Le scénario lui est fort intéressant, même s'il semble trop accéléré pour ne pas prendre trop de pages. Mais est-il seulement possible d'être assez précis en près de cinq cent pages ? De façon plus moderne, Inoue retrace lui aussi la vie de ce célèbre bretteur dans sa série Vagabond. Entre les deux, peut-être que la réalité historique n'est pas toujours là, mais place est faite pour les erreurs et les doutes de son personnage principal. Alors les deux histoires se complètent ma foi fort bien. Et tout amateur d'arts marciaux japonais sera forcément intéressé par ce one-shot d'excellente qualité. Je vous le recommande particulièrement.
Ecrite par , le 01 Novembre 2008 à 20:11 dans la rubrique .
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