L'Alystory (Les Légendaires - Tome 9)
		Sobral, Patrick Edition : Delcourt 2008, 48 pages ISBN : 978-2-7560-1179-0 9,95 €

En plein cur du désert de Muliba existe un endroit dont l'emplacement n'est connu que de rares personnes. Cet endroit est la prison Barek qui détient enfermé les plus grands criminels de ce monde. D'ailleurs, deux frères y sont enfermés, dont un tatoué mais le plus important c'est qu'aujourd'hui la prison est attaqués pour délivrer une de ses prisonnières : Ténébris, la propre fille de Darkhell et Elysio. Elle en liberté, on peut craindre le pire pour le monde surtout qu'elle compte partir en quête de son ancien amour : Korbo, l'Ombre Rouge.

Pendant ce temps, les Légendaires prennent un peu de repos. Griff, Jadina et Shimy joue à la balle dans l'eau pendant que Danaël reste sur la rive pour pêcher (il ne sait toujours pas nager). Razzia, quant à lui, chasse dans la forêt. C'est alors qu'une furie lui saute dessus et l'embrasse fougueusement. C'est Ténébris. Mais Razzia ne semble pas aussi heureux que ça de la revoir. C'est qu'elle lui rappelle une partie de son passé qu'il aurait bien aimé oublié, la partie où il était Korbo, dirigeant en second des armées de Darkhell.

Contrairement à ce que tout le monde croit, Ténébris n'est pas venue pour combattre ses anciens ennemis mais pour les sauver, ou plutôt sauver Korbo. Un danger puissant approche, et elle ne compte pas rester les bras ballants sans rien faire.

Chaque cycle des Légendaires nous permet d'en apprendre un peu plus sur le passé de chacun des membres. C'est donc au tour de Razzia de nous révéler certaines choses. C'est vrai que le schéma devient peut-être un peu classique, mais je trouve que Patrick Sobral s'en sort plutôt pas trop mal pour continuer à nous captiver. Bon, je dois dire qu'à la lecture je me suis posé des questions sur les dieux et les pierres et s'il n'y avait pas d'incohérences par rapport à ce qu'on nous avait déjà raconté. Mais l'histoire se tient, l'action est toujours autant présente et nous happe.

Au niveau du dessin, c'est toujours du 100% Sobral. On retrouve ses personnages favoris après la courte pause de La belle et la bête. C'est toujours aussi dynamique et coloré et on ne se lasse pas de lire les histoires qu'il met en scène. La fin, comme toujours, nous promet un tome suivant plein de révélation ou de nouvelles questions. En tous cas, on l'attend avec impatience.