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Un rouquin de trop (Waterloo 1911 - Tome 1) |
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Gloris, Zarcone, Blancher & Lorien Edition : Delcourt
2008, 48 pages
ISBN : 978-2-7560-0797-7
12,90 € |
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Monsieur Alcée Poivron est conservateur adjoint au musée des colonies impériales. Passionnée par les civilisations antiques, et après de nombreuses années à servir sa majesté impériale, il a su trouver une place qui lui permettrait de travailler au contact de son hobby. Même s'il n'a pas hérité de la galerie la plus prestigieuse du musée, c'est quand même avec plaisir qu'il se rend au musée. Alors qu'il préparait une exposition, un objet fut dérobé : un globe métallique gravé d'inscriptions. Un globe olmèque. Alcée doit absolument retrouver le globe. Il fait donc appel à celui que l'on considère comme le meilleur dans le domaine : Théophile Duroc. Malgré une première impression pas très bonne, les deux hommes vont se lancer sur la piste du globe. Rapidement, Duroc va se rendre compte que Poivron ne lui dit pas tout concernant leur affaire. Surtout quand il va arriver chez lui un matin la tête ensanglanté et tuméfiée. Il est temps de mettre les choses au clair afin de poursuivre l'enquête dans les meilleures conditions. La première chose qui frappe quand on commence à lui ce premier tome de Waterloo 1911, c'est le dessin. Il est vraiment très racé et avec une colorisation fort à propos. Les nombreux détails et une colorisation malgré tout sombre ne sont pourtant pas des obstacles à une grande lisibilité. Emiliano Zarcone (dessin) et Virginie Blancher et Lorien (couleurs) ont fait un travail remarquable. Cependant, il ne faut pas bouder l'attrait du scénario (Thierry Gloris). On navigue ici au sein d'une uchronie puisque en ce début de XXième siècle, la France occupe la première place sur la scène mondiale, celle-ci ayant gagné la bataille de Waterloo. Mais cette uchronie n'est pas lourde à digérer puisqu'elle n'est utilisée que comme contexte global en arrière plan et pas comme élément principal du récit. Et Théophile Duroc est le pendant français de notre célèbre Sherlock Holmes. Certaines lignes narratives sont assez classiques, mais leur utilisation ici est tout de même originale et appréciable. Du coup, on lit ce premier tome avec grande facilité, même si on s'attarde sur les détails du dessin. C'est une vraie réussite qui donne envie de lire le deuxième tome, surtout quand on lit la fin.
Ecrite par , le 18 Octobre 2008 à 15:10 dans la rubrique .
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