|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
L'épée d'argent (Le cycle d'Ea - Tome 2) |
  |
|
  |
Zindell, David Edition : Fleuve Noir, Collection : Rendez-vous ailleurs
2008, 413 pages
ISBN : 978-2-265-07893-2
24 € |
  |
L'île aux cygnes est maintenant derrière Sar Valashu et ses compagnons. S'ils n'y ont pas trouvé la Gelstei, ils y ont pourtant trouvé une alliée de poids : Alkaladur elle-même, la gelstei d'argent, qui seule est capable de sentir la présence de la Pierre de Lumière. Les sept "frères et soeurs", plus Flick, sont donc partis vers les terres de Surrapam où va les déposer le capitaine Kharald. Là ils trouvent le pays en proie à une pauvreté due au blocus des armées ennemies venues de Sakai, mais aussi du proche Yarkona où certains barons se sont associés à Morjin. Y échapper semble fort difficile avec une compagnie aussi disparate. Il faut pourtant rejoindre la cité-bibliothèque de Khaisham, où l'épée d'argent semble les mener. Après un premier tome fort difficile à découvrir, en particulier les deux cents premières pages, la suite et plus particulièrement ce tome deux est passionnante. Peut-être moins descriptive, mais l'action épique demande parfois plus d'attention. Moins dense surtout, la lettrine étant beaucoup plus large que pour le premier opus - on se demande pourquoi. David Zindell ne se contente pas de raconter une histoire par les yeux de Valashu, le prince de Mesh. Il va aussi leur en faire baver, vraiment baver. D'ailleurs être un personnage principal n'exclue pas d'être sain et sauf. En cela on est loin d'un David Eddings qui a une trame similaire (la recherche d'un artefact de la plus haute importance pour l'existence de l'Univers). L'humour existe, mais il n'est pas au centre du récit, loin de là. Du fait que le discours est à la première personne, l'auteur en profite pour développer les états d'âmes de ses personnages, via le don de valarta de Val, mais aussi la prescience que donne Alkaladur - qui est décidément un artefact très puissant quand on y réfléchit bien. Trop ? Peut-être. En tout cas ce Cycle d'Ea ne se résume pas à trouver un artefact et à détruire le grand méchant et ça, ça me fait extrêmement plaisir. En cela c'est une sacrée claque pour les gros clichés de la fantasy moderne. J'attends donc avec impatience de découvrir les deux tomes restant qui seront publiés pendant l'année 2009. Et, c'est certain, je n'aurai pas oublié ma lecture d'ici là !
Ecrite par , le 14 Octobre 2008 à 09:10 dans la rubrique .
|