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Luchtigern (Le dieu des cendres - Tome 1) |
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Debois, Aja & Cordurié Edition : Soleil, Collection : Soleil Celtic
2008, 48 pages
ISBN : 978-2-302-00235-7
12,90 € |
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Nous sommes en Irlande, en cette année 928 de notre ère. Des femmes et des enfants courent pour échapper aux guerriers vikings qui sont à leurs trousses. Elles espèrent pouvoir atteindre les Dunmore Caves dans lesquelles des fortifications ont été érigées. Malheureusement, elles n'ont le temps que d'apercevoir les palissades que le flot de guerriers déferle sur elles. Massacre et viol sont les deux choses qu'elles subiront. Et ce ne sont pas les personnes qui se trouvaient derrière les murailles qui pourront y faire grand-chose ; elles périront aussi. Plus tard, en 1649, ces mêmes grottes semblent être le lieu de culte d'une divinité proscrite, Luchtigern, le seigneur des rats. En 1754, dans la Connemara, sir Turpins arrive devant les portes de la demeure de lord Bolton. Malgré la neige, il a tout de même fait tout ce trajet sur l'invitation du lord, sans tenir compte des dires du cocher et de bien d'autres personnes qui lui recommandaient de ne pas rester dans cette demeure. Mais sir Turpins n'en a cure et compte bien rencontrer ce lord qui l'a fait mandé et lui propose d'écrire ces mémoires. Seulement, il n'était pas préparé à la rencontre qu'il allait faire. Puisqu'il va effectivement bien rencontrer lors Bolton, mais ce dernier est aussi Luchtigern, le seigneur des rats. Au début du récit, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Cela change d'époque tout le temps et on a du mal à trouver un fil conducteur. Puis, lord Bolton entre en scène et propose de raconter son incroyable vie. Et, effectivement, sa vie est incroyable. Même sans le côté fantastique, elle aurait mérité des mémoires. Si on y ajoute tous les mystères qui planent autour de lui, cela en fait une vie passionnante. Et le côté fantastique ne s'y insère que vers la fin du tome ! Mais il est vrai que le dessin joue aussi beaucoup sur l'attrait que peut avoir ce premier tome de série. En effet, Aja (Alberto Jiménez Alburquerque) a un trait vraiment singulier, surtout au niveau des visages. Il est parfois à la limite de la totale dissymétrie, mais c'est aussi ce qui donne tout le charme à son trait. Et m'est avis que tout cela est parfaitement voulu et maîtrisé. En somme, un premier tome très intéressant qui ne demande qu'à se poursuivre de la même manière.
Ecrite par , le 08 Octobre 2008 à 06:10 dans la rubrique .
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