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Les Japonais aussi pètent parfois les plombs |
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Ichiguchi, Keiko Edition : Kana, Collection : Kiko
2008, 155 pages
ISBN : 978-2-5050-0380-9
8,50 € |
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Quand on est une Japonaise vivant en Italie, on a beaucoup de choses à raconter... rien que sur la comparaison de la vie d'un côté ou de l'autre du monde, et des incompréhensions qui en découlent foncièrement. Aussi, pour la deuxième fois, Keiko Ichiguchi relate avec un certain recul dû à l'éloignement les diverses habitudes de son pays, qu'elle-même ne comprend plus trop parfois. En effet, si cette ancienne mangaka de shojo n'a aucun mal à expliquer les transports en commun japonais ou encore la mode du Moe, elle a nettement plus de difficulté à comprendre ses concitoyennes dans leur amour irraisonné des hommes à lunette, et surtout de la libération des moeurs des jeunes filles qui se lit jusque dans les mangas. D'autres chapitres sont plus documentaires, avec une longue partie consacrée à l'Histoire du Japon, de son antiquité en passant à l'ère Meiji (et une certaine comparaison avec le manga Kenshin le Vagabond), sans oublier une explication sur cette période trouble qu'est l'ère Sengoku, le moyen-âge nippon (avec des citations d'Inu-Yasha).
En fait, le titre en lui-même ne représente pas foncièrement le contenu de ce livre, hormi quelques chapitres du début et quelques-uns de la fin aussi. Mais ces témoignages, plein d'humour mais aussi de recul - nécessaire - sont très intéressants à découvrir pour quiconque a une attirance ou une curiosité pour ce pays si lointain nommé Japon. En effet, le lecteur européen découvre sans ennui des habitudes qu'il peut deviner via les mangas, mais décryptés pour mieux comprendre les différents comportements, et leurs raison. Au final, j'ai dévoré ce livre en même pas deux heures, avec une préférence pour les parties plus quotidiennes cependant. La façon dont Keiko Ichiguchi raconte sa peur de quitter l'Italie, ou son énervement face à une attitude déplacée de ses compatriotes à Paris, ou encore les yonkoma (sortes de strips comiques en quatre cases) sur sa visite à Bruxelles et à Paris, sont autant de parties qui m'ont aidé à mieux comprendre ce qui m'attirait dans les mangas. Et croyez-moi, découvrir une culture si différente n'est pas de tout repos !
Ecrite par , le 24 Septembre 2008 à 11:09 dans la rubrique .
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