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Les chroniques de Spawn - Numéro 20 |
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Les chroniques de Spawn Edition : Delcourt, Collection : Delcourt Comics
2008, 80 pages
ISSN : 1774-5047
4,75 € |
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Thomas Coram fait partie d'une famille anglaise bourgeoise. Et comme sa famille ainsi que lui-même vient de rentrer des Amériques, en cette année 1896, il se sent comme un homme qui aurait compris les notions d'égalité entre les hommes. Seulement, dans cette Angleterre de fin de siècle, personne ne comprendrait l'amour que Thomas a pour Selma, la servante de son père. Et même Thomas n'est pas encore prêt pour affronter le regard des autres pour avouer son amour au monde. C'est donc honteux qu'il va laisser partir Selma. En 1915, Thomas va quand même revoir Selma, qui va lui présenter leur fils, Michael. Ce dernier s'est engagé dans l'armée et Selma va donc demander à Thomas, militaire, de tout faire pour protéger leur enfant. C'est à cause de cela que Thomas est devenu plus tard un Hellspawn, pour protéger son fils qu'il n'a pas su élever. Mais un plus grand viendra dans cette famille, plus tard. Al Simmons a retrouvé son frère, Marc, qui est enquêteur au FBI. Après l'affaire Kenneth Erskine, il leur faut un peu de temps pour discuter et remettre les choses à leur place. Il n'est en effet pas simple pour Marc de croire que la chose qui lui parle est son frère Al. Mais leur discussion est bien vite arrêtée par l'arrivée d'une créature étrange. Elle ressemble à un vampire, mais ne semble pas en être vraiment un. Quel est ce nouveau stratagème ? Et est-ce une nouvelle fois Mammon qui se cache derrière ce maléfice ? En tous cas, Al va en pâtir sérieusement. Ce numéro de Les chroniques de Spawn le voit commencer par un histoire qui semble ne pas être reliée à la vie d'Al Simmons. On comprendra à la fin qu'elle l'est, mais de manière détournée. Par contre, pourquoi l'avoir mise avant la suite de l'histoire " normale ", étant donné qu'elle est parue après, je ne sais pas. Mais ce n'est pas gênant. Le dessin de cette histoire est vraiment somptueux. Les gros plans sur les visages font penser à des photographies, ce qui est très impressionnant. Un court article est aussi présent pour expliquer les raisons du retour de Todd McFarlane en personne sur la série qui a vu naître son succès. Par contre, on ne sait pas trop s'il avait des déceptions par rapport à la route que prenait la série, qui est vraiment bonne selon moi, et que vont devenir les personnes qui travaillaient dessus (rappelons qu'en plus d'être le dessinateur, Brian Haberlin était aussi l'éditeur de la série). On en saura peut-être plus plus tard. On termine le numéro par la suite de Spawn Godslayer. Dans cette histoire, c'est le début d'une digression sur la vie de Dromo où il explique qui il est et comment il s'est retrouvé au cur de la cité rampante. Honnêtement, même si le récit captive par le talent de conteur de Brian Holguin et le dessin de Philip Tan, on se demande quel en est l'intérêt à part celui de remplir des pages pour ne pas devoir terminer la série trop tôt. Mais bon, on s'en prend encore plein les yeux et, qui sait, les informations que l'on y découvre seront peut-être utiles par la suite.
Ecrite par , le 06 Septembre 2008 à 07:09 dans la rubrique .
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