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De vents, de jade et de jais (Chroniques de la Lune Noire - Tome 7) |
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Froideval & Pontet Edition : Dargaud
1997, 52 pages
ISBN : 2-205-04444-3
13 € |
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Wismerhill sort tout juste de la salle du trône dans laquelle il a été transmettre un message assurant la fidélité de la baronnie de Moork qu'il vient de prendre. Bien sûr, il y a été déguisé magiquement, accompagné par Pile-ou-Face et Hellaynea. La plaisanterie n'a pas été forcément du goût de l'Empereur qui compte bien faire respecter ses décisions au présomptueux jeune seigneur. Seulement, en attendant les troupes impériales, le trio décide de faire un peu le tour de Lhynn, qu'ils ne connaissent pas. C'est dans cette visite que Wismerhill va apercevoir un temple dédié à Methraton, le Mage Ultime. Peu de gens sont capables de faire ouvrir les portes du temple, mais Wismerhill semble être de ceux-là. Ce qui ne plaira pas aux gardes en faction devant le temple. Quand tout est réglé, Wismerhill et ses amis rentrent chez eux. Un prêtre de la Lune Noire va alors venir le voir pour lui spécifier que Haazheel Thorn souhaiterait profiter de l'hiver durant lequel les campagnes militaires se font rares pour le convertir à la son culte. Wismerhill sent qu'il n'a pas trop le choix, mais se laisse quand même un délai de réflexion durant lequel il va aller demander conseil aux vents qui ont toujours été avec lui. Il va donc rapidement devoir passer les épreuves pour devenir Grand Prêtre de la Lune Noire. Il devra ensuite apprendre les capacités qui doivent être celles de sa fonction. Mais Haazheel compte un nouvel allié de plus en plus puissant dans ses rangs. Pendant ce temps, Fratus Sinister et l'Empereur continue d'essayer de placer leurs pièces sur l'échiquier de l'Empire. C'est vrai qu'on ne peut pas dire que la série soit déplaisante maintenant. Bon, Wismerhill semble avoir toutes les portes qui s'ouvrent devant lui et rien ne semble être impossible pour lui, ce qui pourrait devenir un peu énervant à la longue, mais on ne s'ennuie pas à la lecture du tome. Seulement, on n'est plus vraiment dans la série qu'on avait connue, avec son humour (désolé, mais l'humour présenté ici est beaucoup plus lourd déjà qu'il ne volait pas haut au début, mais au moins, il faisait sourire), ses personnages truculents et son dessin classieux. Là, tout semble tourner uniquement autour de Wismerhill, mettant ses compagnons au simple niveau de faire valoir, rien de plus. Et c'est dommage, parce qu'il y a quand même des choses à faire avec eux. Au niveau du dessin, je trouve que Cyril Pontet s'en sort pas trop mal et a pris la série sous son aile. C'est sûr, ce n'est pas Ledroit, mais Pontet ne peut pas singer le trait de quelqu'un pendant longtemps. Il faut qu'il mette sa patte, ce qu'il fait bien maintenant. Il semble affectionner les grandes pages, comme le montre le parcours de Wismerhill durant son initiation à la prêtrise. Est-ce un stratagème pour remplir 52 pages ? Je ne sais pas. Mais cela permet au moins d'avoir de belles planches, pleines de détails. Une série dont l'histoire semble s'essouffler un peu (la quête des artefacts était-elle vraiment nécessaire ?), mais qu'on continue de lire avec plaisir quand même.
Ecrite par , le 02 Septembre 2008 à 08:09 dans la rubrique .
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