Emprises (Le chant des stryges - Tome 3)
		Corbeyran, Guérineau & Merlet Edition : Delcourt 2004, 48 pages ISBN : 2-284789-546-9 12,90 €

Washington, fin mai 1997. Dans la demeure des Crombie, la nuit est plutôt calme. Dale est dans son bureau tandis que son épouse lui prépare un café. Seulement, Dale Crombie n'est pas seul dans sa pièce. Il discute avec une stryge, et la discussion ne tourne pas en sa faveur. Alors que Margareth Crombie était sur le point de lui servir son café, un coup de feu retentit. La porte est fermée à clé et Margareth ne peut l'ouvrir, mais elle sait déjà ce qu'il s'est passé dans cette pièce.

L'Ombre retourne chez madame Grosvenor parce que cette dernière veut lui montrer le visage de l'assassin de son mari, qu'elle a sur le film qu'elle tournait pendant ces congés (voir tome précédent). En soi, c'est déjà une piste très intéressante. Mais pendant que madame Grosvenor la laisse seule dans la pièce, elle voit la suite du film, là où on aperçoit des formes ailées autour d'un promontoire rocheux. Et ces formes ailées ne semblent pas être des oiseaux.

Pendant ce temps, Kevin Nivek est parti à l'aéroport pour chercher Graham Gallagher, un chasseur de stryges qui devrait pouvoir les aider dans leur quête. Mais il est pris en chasse par des véhicules et un accident survient.

Avec ce tome, on avance encore un peu plus profondément dans l'univers des stryges, qu'il est bien difficile de lâcher à présent. On poursuit l'enquête entamée dans le tome précédent sur la mort de monsieur Gorsvenor, ce qui permet d'introduire de nouvelles données tout en poursuivant le fil rouge de la série. Beaucoup de choses sont à faire évoluer en même temps et Corbeyran s'en sort à merveille. Les informations sont distillées sur un rythme qui tient en haleine, de même que les nouvelles pistes ou énigmes. Bref, c'est riche et bien fait, comme on aime.

Pour le dessin, les choses sont maintenant parfaitement prises en main. Pour ce tome, je dirai que le combat sous la pluie mérite vraiment d'être vu et revu parce qu'il est précis et beau. Un plus pour une bande dessinée qui est déjà d'un très bon niveau graphique.