Pièges (Le chant des stryges - Tome 2)
		Corbeyran, Guérineau et Merlet Edition : Delcourt 2004, 48 pages ISBN : 978-2-84789-540-7 12,90 €

Nous sommes à Altiplano Andin, en plein cur des Andes. Dans ce village perdu, Charles Grosvenor et son épouse, Alison, prennent des vacances, choses que ne s'accorde que rarement ce multimilliardaire du monde des affaires. Alison filme un combat entre un taurelau et un condor. Elle passe ainsi du combat à son mari et son chien quand soudain, son mari ne semble pas se sentir bien. On le serait à moins ; il s'est fait poignardé.

L'Ombre vient de se voir confier une nouvelle mission liée à la mort de Charles Grosvenor. Il faut comprendre ce qui a bien pu se passer et qui est impliqué dans cette affaire. De plus, elle doit aussi empêcher qu'une société du nom de Sandor G. Weltman Inc. acquière la société du défunt. Elle ne sait pas pourquoi, mais cette société ne doit pas posséder la société de Grosvenor.

De son côté, le docteur Chapman ne se remet pas de ce qu'elle a pu découvrir lors de sa visite du cadavre de la victime qu'elle avait autopsiée. Pire, Downey et Crombie ont retrouvés sa trace.

Le premier tome exposait le monde dans lequel on allait évoluer, mais on laissait planer beaucoup de doutes, pour appâter le chaland. Il ne faut pas croire que ce tome 2 révèle beaucoup de choses, mais les contacts avec le côté fantastique du monde se font un peu plus présents. Du coup, d'une série qui semblait partir très bien on se retrouve avec une série qu'on ne peut tout simplement pas lâcher. Le scénario de Corbeyran est riche et intelligent, puisqu'on découvre des informations grâce à des histoires parallèles qui ne semblent avoir rien à voir au début, le dessin de Guérineau est de très bonne qualité, précis et détaillé, et les couleurs de Merlet donnent vraiment un ton à l'album.

Bref, avec ce tome 2, on rentre vraiment dans le vif du sujet que l'on ne pourra plus lâcher à présent. Vous êtes prévenu. Goûter à Le chant des stryges, c'est s'infliger la lecture de toute la série, sans retour possible.