L'éclat des ténèbres (Skyland - Tome 1)
		Latil & Benevento Edition : Soleil 2008, 48 pages ISBN : 978-2-30200-205-0 12,90 €

La Terre s'est fragmentée en de nombreux blocs qui, même s'ils restent au même niveau, sont plus ou moins indépendants. Des gens aux étonnantes capacités, les seijins, servent la Sphère et utilisent leurs pouvoirs afin de maintenir leur suprématie sur le monde en les aidant à contrôler le bien le plus précieux, l'eau. Seulement, certains luttent contre le pouvoir en place et essayent de renverser la machine qu'ils trouvent injuste. Nous les découvrons en pleine bataille aérienne

La bataille aurait pu tourner en la faveur des rebelles si le tuteur Oslo n'était pas intervenu en personne. Son grand pouvoir a, une nouvelle fois, fait basculer la balance en faveur de la Sphère. Seulement, sa puissance a un prix et son corps n'est pas certain de pouvoir le payer encore longtemps. Surtout qu'on lui apprend, après la bataille, qu'il est démit de ses fonctions de commandement. Le conseil tremble devant les pouvoirs grandissant de Léna Farrell, la fille de l'ancien chef de la rébellion alors qu'Oslo, non.

Entre lutte de pouvoir et lutte pour la survie, le Skyland va être le théâtre de nombreuses batailles.

Personnellement, je ne connaissais pas la série animée avant de me plonger dans la lecture de ce premier tome de Skyland. Et cela n'empêche pas de pénétrer dans ce monde avec aisance. Il faut dire que les codes ne sont pas nouveaux. En effet, on a beaucoup l'impression de rentrer dans un monde inspiré de Star Wars, entre les seijins, la rébellion Même les vaisseaux ne sont pas sans rappeler certains vaisseaux impériaux. Pourtant, même si on navigue en terrain connu, on prend quand même plaisir à lire ce tome. Le fait ne connaître les codes ne sert ici qu'à pouvoir mieux apprécier le monde rapidement, sans temps d'adaptation.

Le rythme est rapide et on ne s'ennuie pas. La fin offre plein de possibilités pour la suite, et c'est une bonne chose. Bref, sans être une révolution, ni au niveau des concepts ni au niveau du développement, Skyland se lit avec plaisir et fait passer un bon moment. Pas une révolution, certes, mais pas une série à rejeter tout de suite non plus.