La Forêt de Nsai (Gaïg - Tome 2)
		Psyché, Dynah Edition : Michel Quintin 2008, 260 pages ISBN : 978-2-89435-354-7 5,95 €

La vie de Gaïg ne tient plus qu'à un fil lorsquelle pénètre dans la forêt de Nsai. Malgré son escorte nanique, le voyage a été éprouvant pour la petite fille et plein de dangers. Heureusement, la guide de la troupe a tôt fait de les mener auprès des dryades et des licornes vivant dans la grande forêt. Ces licornes sont réputées pour leur savoir-faire en matière de guérison. Mais pourront-elles soignent Gaïg du maître poison qui se propage de plus en plus dans ses veines ? Le venin de Vodianoï nest-il pas trop puissant ?

Les quelques nains qui n'ont pu accompagner leur « princesse » au coeur de la sombre forêt, vont être poussés à rentrer précipitamment dans leurs cavernes par plusieurs importants séismes qui leur remémorent d'inquiétants souvenirs, ceux de l'exode des montagnes de Sangoulé et d'une immonde créature appelée Ihou, dont le retour est proche

Les tenants et aboutissants de la prophétie des nains s'éclaircissent tout au long de ce deuxième récit. L'entourage de Gaïg voit en elle la descendante directe de l'esprit de l'eau qui, en compagnie de l'amie des dryades, devra sauver leur peuple. La jeune fille ne commence à percevoir son rôle qu'au moyen de quelques sentiments ou rêves et reste, somme toute, une enfant de dix ans, bien courageuse mais tout aussi naïve et un tantinet casse-pieds.

Dans ce livre-ci, j'ai également fait la connaissance d'une race de lutins forestiers particulièrement amusante et tordue, les pookahs dont l'unique but dans la vie est de faire des farces. De joyeux lurons possédant un petit côté pervers et vicieux qui sont une valeur ajoutée certaine pour l'univers de lauteur.

Il est, par ailleurs, heureux qu'un glossaire soit présent à la fin du roman car j'ai toujours un peu de mal à me faire aux curieux noms des nains qui sont, probablement, à mettre en relation avec les origines antillaises de Dynah Psyché.

Ce deuxième épisode tient toutes ses promesses, contient plus daction que son prédécesseur, tout en conservant ce côté conte pour enfants, simple, gentil, plein de bons sentiments. Il continuera, sans nul doute, à faire rêver les plus jeunes lecteurs !