Dragon Ball Z (1ère partie : Les saïyens - Tome 1)
		Toriyama, Akira Edition : Glénat, Collection : Shonen Manga 2008, 175 pages ISBN : 2-7234-5789-3 7,50 €

Son Goku est un vaillant combattant qui protège la terre avec ses amis. Il y a cinq ans, il a remporté le grand tournois d'arts martiaux contre le démon Piccolo. Il coule depuis des jours heureux en compagnie de sa femme et de son fils Son Gohan. Mais une terrible menace venue du fin fond de l'espace s'apprête à modifier pour toujours la vie de nos héros.

Qui ne connaît pas cette histoire ? Devenue une référence absolue dans le monde du manga, Dragon Ball Z se voit offrir une énième nouvelle version. Cette fois, il s'agit d'un anime comics de la série. Comprenez un manga du dessin-animé qui était tiré du manga ! Les nouveautés que l'on peut observer avec ce tome sautent aux yeux. Tout d'abord, la couleur. Même si certains éléments sont franchement ratés, comme la couleur des cheveux de Végéta, on doit admettre que dans l'ensemble la lecture de ce volume rappelle de très bons souvenirs. On a vraiment l'impression d'être face au dessin animé. Malheureusement, à force justement de trop y ressembler, de nombreux défauts apparaissent rapidement. En effet, la transformation d'un manga en dessin animé entraîne systématiquement un rallongement de l'histoire qui tourne souvent à du remplissage. L'anime comics reprenant le dessin animé, il ne supprime logiquement pas ces longueurs. Résultat, on se retrouve avec une vingtaine de pages de plus que dans le manga constituées par exemple d'une chasse aux papillons de Son Gohan. Pas vraiment indispensable. On est dès lors en droit de s'inquiéter quand on repense aux interminables combats qui étaient devenus aussi courants que monotones depuis l'arrivée de Freezer dans la série. Va-t-on assister à nouveau à des heures de kaméhaméhas sans intérêts ? L'autre différence majeure de cette nouvelle version manga se trouve dans sa censure. Le dessin animé étant tout public, certaines scènes se sont vues censurer au cours du passage sur petit écran. Or, ces changements restent visibles dans l'anime comics. Ainsi, si Raditz tue sans hésiter le premier humain qu'il croise dans le manga original, il se contente dans cette nouvelle version de détruire son fusil. On pourrait multiplier les exemples, mais finalement, la seule chose qui importe c'est de savoir si après cet anime comics, une nouvelle super dernière version verra encore le jour. Au vu des chiffres de vente du premier tome, nul doute que la poule aux oeufs d'or n'est pas prête de s'arrêter de pondre.