This ugly and beautiful world (Tome 1)
		Morimi, Ashita & Gainax project, Konomini Project Edition : Glénat, Collection : Seinen Manga 2008, 239 pages ISBN : 978-2-7234-6384-3 6,50 €

Takeru et Ryo sont deux amis du lycée. Autant le premier est systématiquement cassé par les filles du groupe, que Ryo est adulé pour sa beauté et sa sagesse... sans oublier son incorrigible gentillesse. Néanmoins Takeru cache là une existence difficile. Recueilli par les parents de Mari, une autre des filles du groupe, celle-ci ne ménage pas ses efforts pour lui faire croire qu'elle ne veut pas de lui chez elle... alors que dans son fort intérieur, ses amis savent bien qu'elle en pince pour lui.

Mais le soir est venu, et Takeru a une livraison à faire. En passant, il va déposer Ryo chez lui. Cependant une forte lueur va les dérouter. D'abord en les doublant, puis en s'écrasant dans les bois qui juxtaposent la route. Quelle surprise alors de découvrir une étrange et belle jeune fille nue ! Encore plus étrange, c'est le portrait craché de l'idéal féminin de Takeru, celui que Ryo a dessiné à peine une heure auparavant. Qu'est donc cette extra-terrestre ? Et est-elle seule ?

Ce premier tome sert d'introduction à cette série en trois volumes tirée d'un anime du fameux studio Gainax dont on doit notamment des séries comme Neon Genesis Evangelion ou encore le superbe Nadia, le secret de l'Eau bleue qui a inspiré le film d'animation Atlantide des studios Disney. Il présente des personnages assez stéréotypés, mais somme toutes tous gentils à leur façon. L'arrivée de choses venues de l'extérieur ne semble pas les étonner très longtemps... pourtant il y aurait de quoi. D'ailleurs le volume se termine sur une révélation parfaite pour mettre l'eau à la bouche.

Graphiquement, c'est impeccable, hormis peut-être quelques passages humoristiques où les traits sont plus caricaturaux. En tout cas c'est du pur manga dans le trait.

Je terminerai juste par mon sentiment d'impatience. Trop de choses sont sous-entendues et ne demandent qu'à être explicitées. Est-ce que, à l'égal des deux séries de Gainax précédemment nommées, l'origine humaine va être remise en question ?