|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Le sel de la guerre |
  |
|
  |
Harlay, Jérôme Edition : Belfond
2008, 420 pages
ISBN : 978-2-7144-4425-7
21 € |
  |
De retour à Aigues-Mortes, où il est né, après une absence de cinquante ans, André Mourgue sauve de la mort un tout jeune homme, Louis Cerdan, trouvé tabassé dans la neige. La découverte du cadavre d'une jeune femme, conservé par le sel, pousse l'inspecteur Simian à s'intéresser à ce survivant et à son sauveur. Mais c'est en pure perte car le garçon, fragile psychologiquement, et quasi mutique, ne dit pas un mot. Cela n'empêche pas le supérieur de Simian de lui coller le meurtre sur le dos. Mais pendant ce temps, d'autres hommes meurent : des résistants, des gens du peuple, sous les bombes alliées, mais aussi des hommes d'un âge certain. Si André Mourgue, est revenu à Aigues-Mortes, ce n'était pas pour jouer les sauveteurs... Ce premier roman est moins fascinant par son intrigue, parfois embrouillée, que par l'atmosphère, qui ressuscite non seulement le Marseille de la fin de la guerre, et de la période trouble et troublée de l'épuration, mais aussi cette difficile fin du XIXe siècle, quand les immigrés (italiens) de l'époque étaient accusés d'enlever le travail des français. Les personnages sont complexes, l'intrigue n'est pas totalement élucidée à la fin, mais ce roman aux couleurs sépia est un début très prometteur, et son auteur a un nom à retenir.
Ecrite par , le 26 Mai 2008 à 10:05 dans la rubrique .
|