Le jeu de la mort (Witchblade - Tome 1)
		Wohl, Manapul & Buccellato Edition : Delcourt, Collection : Contrebande 2008, 154 pages ISBN : 978-2-7560-1285-8 14,95 €

Sara Pezzini est inspectrice de la police criminelle de New York. Elle travaille avec Jack McCarthy, qui est aussi le petit ami de la sur de Sara, Julie. Sara est la spécialiste pour se retrouver au milieu d'affaires tordues avec des gens tous plus ou moins normaux. Mais cela ne la choque pas outre mesure. Elle détient en effet une arme singulière, le Witchblade, sorte de gant magique qui est capable de conférer à Sara d'étonnants pouvoirs tout en lui procurant protection et assistance. Seulement, le Witchblade est aussi à utiliser avec parcimonie. En effet, il réclame toujours plus de violence et de sang, ce que ne veut pas lui offrir Sara.

Cette nuit-là, Sara et Jack sont appelés sur les lieux d'un crime étrange. On a retrouvé le corps d'un homme criblé d'ustensiles tous plus coupants les uns que les autres, et défénestré. Rien de bien innovant jusque là. Sauf que cet homme se trouve sur le toit d'une voiture éclatée, à plus de quinze mètres de la fenêtre qui l'a vu passer à travers elle. Et là, c'est beaucoup moins courant comme situation. Alexander Perry, c'est le nom de l'homme aux multiples couteaux dans le ventre, avait une femme, Lisa. Elle aussi est morte, mais toujours dans l'appartement. Et il semble qu'elle ait dû subir divers intervention sur son cerveau. C'est en tous cas ce que suggère la cicatrice qui fait le tour de sa boite cranienne.

Sara et Jack vont donc se lancer dans cette nouvelle enquête, sans se rendre compte qu'ils vont toucher à des choses qui leur vaudront de nouvelles inimitiés.

Voici le retour de Witchblade en France. La série créée par Marc Silvestri, Michael Turner , Brian Haberlin et David Wohl revient donc pour notre plus grand plaisir. Des anciens, il ne reste que David Wohl au scénario. Au dessin, on retrouve Francis Manapul, que l'on avait pu découvrir avec Necromancer, notamment, qui m'avait fait grande impression. On retrouve donc son trait, beaucoup plus lisse que celui de Turner, peut-être moins détaillé aussi, mais qui possède quand même une sacrée patte.

Au niveau de l'histoire, tout est fait pour qu'une personne n'ayant pas suivie les épisodes depuis la création de la série puissent s'en sortir. Même si il serait préférable d'avoir lu tout depuis le début pour bien comprendre les interactions entre Sara Pezzini, Kenneth Irons te Ian Nottingham, on peut facilement raccrocher les wagons en cours de route. Il est d'ailleurs à noter un évènement de grande importance dans ce premier tome des nouvelles aventures de Witchblade, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise.

En tous cas, c'est un véritable plaisir que de retrouver Sara et son univers mystico-magique.