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Black Op (Tome 4) |
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Desberg & Labiano Edition : Dargaud
2008, 48 pages
ISBN : 978-2-205-06025-6
13 € |
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Les agents russes en charge de l'élimination des cadres de la mafia russe aux Etats-Unis sont arrivés. Mais c'est compter sans Floyd Whitman, qui parvient à connaître le moment de l'opération d'élimination d'envergure. Ce dernier repart d'ailleurs dans ses souvenirs, où l'agent de la CIA était chargé d'infiltrer et d'encourager les activités de la mafia russe, afin d'affaiblir le KGB et le régime communiste, en pleine guerre froide... Floyd a alors permis l'enrichissement de russes comme Vladen Nechkov, lequel est devenu un élément incontournable dans la mafia russe présente aux States à l'heure actuelle. Il aura également permis l'ascension de son ami de toujours, Trent, aux plus hautes marches du pouvoir politique : Trent est devenu un véritable requin politicien, et les relations amicales avec Floyd et Jo-Ann sont maintenant bien loin. Et puis, il y a la belle russe Lovna... Celle-ci est la seule femme que Floyd ait finalement jamais aimée. Et elle est utilisée par la mafia pour permettre de débusquer Floyd Whitman. Au plus grand bonheur de ce dernier, qui a enfin l'occasion de fuir les tourments accumulés durant sa vie. C'est sans doute un peu tard, à présent... Ce quatrième tome est une nouvelle fois un véritable partage d'époques : on retrouve le Floyd Whitman de la CIA, filant le parfait amour avec Lovna, et le Floyd actuel, confronté aux démons du passé. Desberg passe d'une époque à l'autre avec une facilité déconcertante, et le dessin de Labiano est très réussi, ce qui est extrêmement important dans une histoire aux nombreux flash-backs. On n'est jamais perdus dans ce scénario qui dévoile bien des secrets, notamment dans la relation entre Floyd et Lovna. A signaler quand même que cette série peut se targuer d'avoir le fameux Jean-Jacques Chagnaud comme coloriste, ce qui nest pas une mince référence. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : le côté noir du Trent politicien est dévoilé, même si l'on se doutait bien que cela allait finir par arriver. On pourra également s'amuser de Big Bob Ray, et on saura enfin pourquoi on n'aperçoit jamais le collègue de Floyd dans le présent. Un scénario rondement mené par quelqu'un qui a une certaine habitude de ce genre dhistoire (voir I.R.$. par exemple). Un tome 4 qui ne déçoit nullement, et qui se paie même le luxe de miser sur un effet de dernière case de toute ampleur... Vite, messieurs, le tome 5 !
Ecrite par , le 16 Mai 2008 à 09:05 dans la rubrique .
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