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Les chroniques d'Arslân (Tome 1)

 
  Tanaka, Yoshiki
Edition : Calmann-Lévy 2007, 349 pages ISBN : 978-2-7021-3909-7 17
 

Le royaume de Parse se prépare à la bataille. Elle sera sans aucun doute glorieuse, car le roi Andragoras a amené avec lui quatre-vingt-cinq mille cavaliers sur les cent vingt-cinq mille dont il dispose, sans oublier quelque cent trente-huit mille fantassins. En face, le nombre est bien moindre, le terrain est plat, propice aux cavaliers si réputés de Parse. Rien ne doit entacher la victoire de protecteur de la grande route continentale. Ainsi commence la bataille d'Atropathènes.

Mais voilà deux ombres vont faire tout basculer : une brume surnaturelle qui masque un fossé creusé pour abattre les lignes ennemies d'une part, et la traîtrise d'un des marzbâhns de l'autre. Aussi la bataille fut gagnée par le Sindôra au roi un peu effacé devant un archiprêtre calculateur, et un frère du roi qui l'est tout autant. Ils sont aussi aidés par un mystérieux homme portant toujours un masque d'argent. Et ces trois là veulent retrouver le fils du roi, Arslân, dernier membre de la famille royale libre.

Fort heureusement, celui-ci peut compter sur le soutien inconditionnel du meilleur des guerriers du Parse, Dariûn, et de quelques autres compagnons qui le rejoindront petit à petit.

De la fantasy, on en connait. Surtout en provenance des pays anglo-saxons, et assez récemment (au regard de la production sus-nommée) francophone. Mais voici que Calmann-Lévy traduit et publie de la fantasy japonaise ! Quand j'ai vu cela, il m'était tout à fait naturel d'y jeter un coup d'il. Cependant j'ai eu mon lot de surprises.

Déjà, l'auteur a créé un monde en se basant sur des légendes du moyen-orient. On y retrouve alors des polythéistes - un grand royaume plein de majesté, de richesses et de culture - qui se défendent contre des monothéistes nommés barbares, dont on ressent une culture chrétienne moyenâgeuse. Chose intéressante à mon avis, pour nous - occidentaux - qui voyons plutôt les choses toujours du sens inverse.

Mais ensuite la première partie est longuette. La mise en place de la poursuite prend du temps, manque d'énergie malgré un développement rapide des faits. Dommage dans un sens, heureusement que la sutie va démentir mon avis préalable. En effet, dès le début de la deuxième partie, le caractère des personnages intervient énormément, dont la malice de Narsus, et les stratagèmes de l'homme masqué ou du comte Ghisqâr (j'ai passé mon temps à rire sur ce nom !). Dès lors, la lecture devient un régal et prévisage que du bon sur les futurs tomes de la série.

Au final, on pourra dire que découvrir cette fantasy japonaise permet de mieux sortir du carcan anglo-saxon. Donc un peu dépaysant, ce qui n'est pas pour le déplaire. A confirmer dans le deuxième tome.

Ecrite par Garion, le 23 Avril 2008 à 10:04 dans la rubrique Roman Fantasy .
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