(Il était une fois) l'homme le plus mieux de tous les temps
		Rankin, Robert Edition : Bragelonne 2004, 300 pages ISBN : 2914370806 20 €

L'histoire ? Y en a une ?...Euh oui quand même.Y a un fond d'histoire mais ce n'est pas elle la plus importante. Hugo Rune, l'homme le plus mieux de tous les temps s'est cloné et a perdu le contrôle de ses clones qui eux veulent prendre le contrôle de la terre mais aussi du Paradis et de l'Enfer. Mais c'est sans compter l'intervention de Cornélius Murphy (fils du Hugo Rune original) et de Tuppe le petit homme.

Pour vous résumer un peu mieux, au départ nous avons Norman, un adolescent, qui va se faire tuer par l'atterrissage de son père qui tente de gagner un concours d'homme volant. Il est accueilli par un ancien copain d'école décédé précocement. Norman croit bien qu'il va aller direct au Paradis mais...bah oui il y a un "mais" sinon pas d'histoire qui va sauver le monde. Donc : mais le paradis est surpeuplé et l'enfer fermé. C'est donc dans une annexe qu'il va devoir passer son éternité à trier des dossiers de réincarnation.  Mais là il découvre le complot du grand contrôleur qui risque d'exterminer 99,9% de la race humaine.

Pendant ce temps, Cornélius Murphy a fort à faire avec la justice et surtout avec l'acteur qui joue le rôle du juge. Sa peine : 23 ans de cellule mais on ne sait toujours pas bien pourquoi... Mais grâce a l'aide de Tuppe il s'évade et part à la recherche d'une aventure épique. C'est là qu'ils vont prendre en stop Thelma et Louise ainsi qu'un mouton nommé Boris qui en fait est un faux extra terrestre qui vit, avec son peuple, sous la mer.

Tout le monde va se retrouver comme par miracle (enfin surtout grâce à l'auteur) à Skeligton Bay, petite ville côtière, où les clones d'Hugo Rune vont mettre leur plan machiavélique en œuvre : récupérer l'or que contient l'eau de mer en électrocutant 99,9% de la race humaine et toutes les âmes du paradis.

L'avis d'Arsenik_ :
Du grand n'importe quoi comme on l'aime ! Du vrai n'importe quoi où les personnages trouvent ce dont ils ont besoin là où l'objet se trouve sans autre explication et où les dialogues incluent les onomatopées, les actions que peuvent faire les objets, genre « flamme, fait le briquet », « bouuumm ! , dit la grenade ».
 
Que dire mis a part que c'est un très bon traitement pour les zygomatiques, la preuve sur la quatrième couverture une phrase de Terry Prachett : «  Le seul gars à me faire toujours rire ».