Organic transfer (L'infini - Tome 3)
		Austen & Cossin Edition : Les Humanoïdes Associés 2008, 48 pages ISBN : 978-2-7316-1822-8 12,90 €

Fontine s'est pris une balle en pleine tête. Quelles chances lui restent-ils ? Surtout que c'est Jean qui a maintenant une arme pointée sur sa tempe. Elle qui est la seule à pouvoir le sauver se trouve avec un légume dans les bras et un calibre sur la tête. Chouette perspective ! Heureusement, Nautile va débarquer pour remettre les pendules à l'heure. Une fois le ménage effectuée, les trois vont devoir allé chez le seul qui pourrait remettre un peu d'ordre dans tout ça, et transférer la mémoire de Fontine que possède Nautile dans son corps : Kwitmer. Nautile et lui ont travaillé ensemble par le passé puis ont eu quelques différents.

Kwitmer a beau être un génie, c'est aussi un pervers. Aussi, quand les trois débarquent chez lui et qu'ils le trouvent à poil avec un masque et une cape de super héros en train de faire des choses pas catholiques à un poupée qui n'a rien demandée, Jean se pose des questions. Mais on n'a plus le temps pour ça et il faudra bien faire confiance à Kwitmer. Même si les chances sont a priori minces de pouvoir faire quelque chose.

Mais est-ce que le Fontine dont Nautile possède la mémoire plaira à Jean quand il sera là ? Et est-ce qu'elle désire une nouvelle fois devoir tout faire pour se faire apprécier de lui ?

Autant les deux premiers tomes de la série m'avaient plus, autant là, je suis resté dubitatif. Je pense qu'un tome supplémentaire aurait été nécessaire pour les explications, parce que c'est un peu brouillon là. Brouillon et désordonné. C'est peut-être voulu, pour perdre le lecteur ou pour donner un effet Matrix (c'est-à-dire je parle beaucoup, j'utilise des mots complexes pour finalement donner une réponse très simple). En tous cas, je n'ai pas vraiment été convaincu.

Par contre, la chose qui m'a bien plu, c'est le côté pas forcément tout blanc des personnages principaux. Et quand je dis pas tout blanc, c'est avec une franche tendance vers le noir, tout de même. De vrais salopards par moment, surtout le Fontine réveillé. Mais je vous laisse la surprise de la découverte.