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Rouge abattoir

 
  Piersanti, Gilda
Edition : Pocket, Collection : Policier 2008, 278 pages ISBN : 978-2-266-17554-8 6,40
 

A Rome, on fait état de plusieurs meurtres : des jeunes femmes sont retrouvées la gorge tranchée. Peut-on supposer que commence une série d'assassinats de la part d'un tueur en série ? Le commissaire D'Innocenzo est lancé sur l'affaire. Son supérieur lui imposera bientôt une coéquipière du nom de Mariella De Luca. Ce duo improbable sera amené à se connaître et à se faire confiance afin de conclure cette affaire et de stopper net la série de meurtres.

Les personnage de l'histoire prennent une importance comparable voire supérieure à celle de l'enquête. Au début de son récit, l'auteur Gilda Piersanti effleure le mystère des meurtres pour davantage se pencher sur ses héros. On y voit un commissaire antipathique, austère qui s'enferme dans son travail. Son côté humain ne semble pas faire partie de ses qualités. Il est bon dans ses enquêtes mais peu sociable. Arrive alors l'inspectrice De Luca. Elle est présentée comme la lèche-botte de ses supérieurs. A la suite d'une altercation avec un criminel, elle s'est vue attribuer une réputation d'une rapide de la gâchette, d'une femme avide de dominer les hommes. La présentation de ces deux personnages est telle qu'on s'impatiente à rentrer dans le vif du sujet.

Puis l'auteur attaque et c'est à la façon des Experts que Gilda Piersanti développe ses personnages. Dans l'action, on découvre un homme meurtri par la disparition de son fils et par l'état de santé de sa femme. On trouve un homme capable de compassion et qui n'hésite pas à protéger et à soutenir ses coéquipiers. On observe en parallèle une femme seule, incapable de se fixer avec quelqu'un. Elle recherche par fantasme ou par besoin la compagnie d'un homme juste pour un soir. Ayant conscience du danger de ces rencontres furtives nées sur Internet, elle se demande jusqu'où ce jeu peut la mener. A travers ce comportement, on sent une blessure, une fragilité mais l'auteur n'en donne pas la raison, tout au moins dans ce volume.

Concernant l'enquête, Gilda Piersanti nous montre la réalité du terrain. Peu d'indices ne permettent pas d'élaborer la moindre piste. Quant aux témoignages, c'est beaucoup plus du "on dit" que des faits réels. Dans ce quartier où tout le monde se connait, les gens parlent peu et craignent pour leurs réputations. Plusieurs fausses pistes sont exploitées : des hypothèses simples avec mobiles logiques et collant aux maigres indices. Cependant, on a l'impression que l'auteur a cherché à donner un dénouement originale en oubliant la logique de l'enquête. Les solutions en deviennent scabreuses voire tirées par les cheveux.

Le rythme du roman tient le lecteur en haleine. J'ai passé un bon moment à suivre les raisonnements d'un couple de policiers. J'ai été intriguée par le révélation progressive des personnalités des deux héros. Mais j'ai été déçue par une fin tellement inattendue que je me suis demandée comment ça pouvait tenir devant un tribunal.

Ecrite par Emily, le 05 Avril 2008 à 07:04 dans la rubrique Roman Polar .
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