La mort leur va si bien
		James, Peter Edition : Pocket 2008, 512 pages ISBN : 978-2-266-17552-4 7,20 €

Dans le précédent roman de Peter James, nous avions laissé Roy Grace à la fin d'une enquête, rêvant d'un rendez vous avec Cleo et de quelques jours de repos. Mais la vie de commissaire n'est pas de tout repos et un simple Cdrom va le faire plonger directement dans une nouvelle et sanglante affaire.

C'est Tom Bryce qui trouve le Cdrom dans le train, alors qu'il rentre du travail. Sans aucune indication, il tente d'en savoir plus pour le rendre à son propriétaire, et après l'avoir introduit dans son ordinateur, découvre, sous ses yeux horrifiés, le meurtre filmé d'une jeune femme. Peu de temps après, il reçoit un mail le menaçant lui et sa famille des pires choses si il racontait à quiconque ce qu'il a vu sur cette vidéo et, dans la foulée, toutes les données de son ordinateur sont effacées.

Roy Grace est appelé sur une scène de crime où son équipe découvre un corps démembré. Il semblerait que le cadavre soit celui d'une jeune femme, mais l'identification est rendue difficile du fait que la tête n'est pas avec les autres morceaux.

Les deux affaires seraient-elles liées ?

Ce second roman avec comme héros Roy Grace est dans la droite lignée du premier. Intéressant, facile à lire, et surtout avec des rebondissements au bons moment. Il n'y a pas de grandes révélations spectaculaires pour faire avancer l'enquête, mais plutôt des petits faits, qui, mis bout à bout, forment une piste parfois incohérente.

Ce que j'apprécie particulièrement, c'est que la fin du roman, comme son précédent, ne donne pas toutes les clés de compréhension. On a pas un démontage minutieux des mobiles des différents protagonistes, mais une fin plutôt brute qui laisse des interrogations mais pas une envie forcenée de savoir.

Ce qui est aussi intéressant, c'est qu'il y a des rappels sur la précédente enquête, rendant ainsi l'action moins cloisonnée par rapport au passé. On se rend compte que, même si les affaires ne sont pas liées, la plus ancienne peut avoir une incidence sur celle en cours.