Le secret du codex (Merlin - Tome 9)
		Istin & Lambert Edition : Soleil, Collection : Soleil Celtic 2008, 52 pages ISBN : 978-2-84946-974-3 12,90 €

La bataille d'Ahès, la déesse celte, contre Avalon, l'avènement du christianisme, est sur le point de commencer. Les troupes se préparent à une sauvage bataille, et Merlin en profite pour s'éclipser avec son père spirituel enfin retrouvé, Blaise. Ce dernier n'est pas loin du village où il a grandi, et où il a assisté au massacre des siens par d'immondes pictes. Merlin peut à présent l'aider à comprendre pourquoi ce massacre a eu lieu

Ahès, elle, fait tout pour contrecarrer les hordes d'Avalon. Un immense dragon, dernier de son espèce, est lâché. Solenn, jeune femme sous la coupe d'Ahès, se voit contrainte de tuer Blaise. La bataille avant la bataille démarre, et elle sera fatale pour bon nombre de protagonistes, y compris des membres importants de cette série première.

Blaise découvre que le massacre de son village était lié à la présence dans sa famille d'un codex. Ecrit en latin et en araméen, ce dernier renferme les écrits de Pierre, l'un des douze apôtres du Christ. Le vieil homme y apprend que le christianisme n'est autre que la continuation des religions celtes, ce qui n'est pas du tout du goût d'Ahès, qui cherche à tout prix à cacher cette vérité

Une chose est sûre pour Merlin : ce n'est pas lui qui est censé faire perdurer les religions celtes, mais bien le Christ

Voilà une série qui se bonifie avec le temps, et ce n'est pas ce neuvième tome qui me fera changer d'avis ! Les dessins sont un modèle de précision et de détails. Eric Lambert s'est surpassé, avec Stambecco, pour nous offrir un visuel incontournable. On en avait déjà l'habitude, vous me direz, mais cela vaut encore une fois le coup d'être largement souligné

Côté scénario, l'expérience déjà bien fournie de Jean-Luc Istin se fait ressentir ici. L'homme réussit le tour de force de nous pondre un tome 9 d'une importance capitale dans la trame de la série. On y perd des personnages (eh oui : des !) auxquels on était attachés, et tout l'intérêt se retrouve relancé pour le dixième et dernier tome.

Vous l'aurez compris, ce tome m'aura emballé, et je ne vous ai pas encore parlé des scènes de batailles mémorables, qui n'ont rien à envier à une série comme Le trône d'argile chez Delcourt (même si cette série se veut beaucoup plus réaliste au niveau du scénario). Du tout bon donc : de quoi donner envie aux sceptiques de démarrer cette série phare de la collection Soleil Celtic.