Stigmata, four Knights of the Apocalypse (Tome 1)
		Ko, Yasung Edition : Kabuto 2008, 179 pages ISBN : 978-2-7523-0164-2 6,95 €

La guerre contre les démons est finie depuis dix ans, et plus aucun document ne l'atteste. La plupart des personnes d'ailleurs ont complètement oublié leur existence. Le saint-siège de Sion se garde bien d'ailleurs de confirmer leur existence, même si les Démons reviennent petit à petit. Ils ont chargé l'organisation Radem de contrôler cette nouvelle invasion. Ces derniers tentent aussi de rechercher les vétérans de la dernière guerre, car ils risquent d'être les premières cibles des ennemis. Pour cela, Soeur Rosa - une jeune nonne qui ne possède pas encore de pouvoir divin - doit rechercher le père Gabriel Iota, celui qui a réussi à repousser les ténèbres dix ans auparavant. Manque de chance pour elle, elle renverse un homme sur la route et doit donc l'emmener prendre des soins.

A l'infirmerie, le jeune homme saigne effectivement beaucoup du bras, mais autrement n'a pas de séquelle particulière, hormis une amnésie. Certes, elle n'est pas sensée être due à l'accident, mais l'homme ne perd par le nord, et compte bien en profiter un maximum pour manger gratuitement !

Une nonne, un homme en l'apparence faible mais qui possède un lourd secret et des pouvoirs terrifiants ça ne vous rappelle rien ? Bien évidemment Chrno Cruisade de Daisuke Moriyama. On peut aussi y voir un aspect Daemon Slayer de Seiuchiroh Todono pour le côté religion de type chrétienne dans un univers qui n'est pas le notre. Bref tout ça pour dire que le sujet n'est pas vraiment original, ni d'ailleurs le caractère de Soeur Rosa qui est vraiment une copie conforme de Soeur Rosette (jusqu'à la ressemblance dans le nom...). Cependant Stigmata montre quand même des graphismes intéressants et somme toute les deux personnages principaux sont sympathiques.

Donc malgré un manque flagrant d'originalité, on peut quand même donner sa chance à Stigmata qui a le potentiel pour se démarquer de ses grands frères et, qui sait, faire mieux.