Bleu catacombes : un été meurtrier
		Piersanti, Gilda Edition : Le Passage, Collection : Ligne Noire 2007, 250 pages ISBN : 978-2-84742-095-1 17 €

Eté 2003, la canicule fait rage et chacun cherche une manière de se protéger de la morsure implacable du soleil, ou cherche à en profiter pour parfaire leur bronzage. Après tout, c'est les vacances.

Les catacombes sont la cible des touristes en mal de sensations, ainsi qu'un des rares endroits relativement frais de la ville. Sauf que la tranquillité relative qui règne dans ces sépultures géantes est troublée quand un groupe de touristes tombe nez à... heu ruban avec un carton à chapeau dans laquelle se trouve une tête humaine coupée.

Hystérie, questions, début d'enquête, la routine au sein de la police romaine. Routine ? Rien n'est moins sûre puisque le même jour, Mariella De Luca, l'inspecteur principal, de repos à la plage, découvre dans une cabine, la tête coupée d'une femme. Deux têtes coupées donc, déposées à deux endroits différents, l'enquête promet d'être ardue.

C'est avec plaisir qu'on retrouve Mariella et la ville éternelle. L'enquête est retorse à souhait, les indices distillés avec art et forcément la résolution évidente pour nous lecteurs.

Une des principales forces de cette série de roman, demeure son héroïne qui a pour elle deux gros avantages : elle ne ressemble ni à Julie Lescaut, ni à Wonder Woman. Et elle demeure tout aussi européenne dans sa façon de penser et de mener une enquête. On est loin des battages à l'américaine ou des vieux romans à l'anglaise. Pour tout dire, Mariella pourrait être votre voisine.