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Au nom du Feu sacré

 
  Hartwell, Esther
Edition : Publibook 2007, 602 pages ISBN : 978-2-7483-3755-6 29
 

La communauté des femmes est inquiète. D'une part, les bébés arrivant lors de la cérémonie de l'accueil sont en mauvaise santé, et de pire en pire suivant les années, et d'autre part la communication avec les hommes du peuple du Ciel n'est presque plus possible par la télépathie. Eilanda, élue du peuple de la Terre, sait qu'elle va devoir prendre des décisions communes avec Daslam le Tazim du peuple du ciel. Fort heureusement, la grande rencontre qui a lieue tous les dix ans approche. Alors c'est une plus grande délégations qu'à l'habitude qui prend la route de la grande plaine où l'on espère pouvoir trouver un moyen de soigner les jeunes des deux communautés.

Arrive enfin le moment de l'éclipse qui fait disparaître le précipice pour deux mois, et les deux communautés se rejoignent, sans doute avec plus d'enthousiasme qu'à l'habitude, malgré le scepticisme de certains hommes et de certaines femmes qui n'aiment pas être mélangés à l'autre sexe. Les dirigeants des deux bords se posent alors des questions essentielles : d'où viennent les nouveaux-nés et que faire pour qu'ils n'arrivent plus dans cet état de santé ? Et comment soigner ceux présents ? Personne ne le sait à part peut-être les deux sages des deux communautés, Kamantis chez les femmes, et Ashtolan chez les hommes. Deux quêtes partent alors à la recherche de leurs sages respectifs... dans l'espoir d'en savoir plus. Mais les contrées loin de leurs villages ne sont pas forcement très accueillantes.

Dans ce livre imposant, six cent deux pages très fines et à la taille de la police assez restreinte, Esther Hartwell décrit un monde magique où chaque humain, homme ou femme, est lié à un animal magique qui lui confère une magie particulière. Certaines sont réservées aux femmes, d'autres aux hommes. De plus leur système de reproduction est tout simplement... inexistant, les nouveaux-nés arrivant tout simplement dans des caisses arrivant de rivières souterraines. Cette étrangeté ne les dérange pas jusqu'à ce qu'ils comprennent que quelque chose s'est détraqué. Dès lors, le livre passe en une quête de la vérité ponctuée de rencontres variées, bonnes ou mauvaises.

Cependant, le lecteur peut-être vite noyé sous le flots de personnages, humains comme leurs animaux liés, et ce malgré un style de phrases de bonne qualité mêlant descriptions, pensées des personnages et dialogues dans de bonnes proportions. L'ennui c'est que le tout est assez bon enfant. Il est aisé de comprendre la finalité de la quête et le dénouement se fait dans les cent dernières pages assez abruptement. Et s'il y a parfois des ennemis, ce qui peut faire comprendre l'existence de magiciennes de la guerre, le texte peut souvent les dédouaner. A noter une légère ressemblance avec Anne McCaffrey sur un point, mais je ne voudrais pas trop en dire.

Néanmoins l'histoire se laisse lire même si elle ne passionne pas pendant un long moment, et l'on se plaît à découvrir un univers somme toute original, où l'humain s'aperçoit qu'il ignore presque tout de son environnement, contrairement à ce qu'il pensait. Parmi les créatures rencontrées, seuls les Elfes et les Nains font un peu cliché, où l'on ressent une influence de Tolkien. Quant au lien humain / animal magique, il fait plus penser au lien-lir des Chroniques des Cheysulis de Jennifer Roberson, tout du moins pour la partie complicité. Espérons que dans la suite, possible, l'auteur pense à rajouter une carte puisque le monde nous est à présent connu.

En conclusion, Au nom du Feu sacré est un roman dense qui peut intéresser les lecteurs qui aiment la fantasy plutôt légère, et les quêtes de découvertes sur le monde et soi-même. J'ai eu du mal à y entrer, mais au final je l'ai plutôt apprécié, les trois cent dernières pages passant très bien grâce à un style d'écriture qui s'est révélé une bonne surprise. Avec un peu plus de références en fantasy, Esther Hartwell saura étoffer son monde nous y attirer, comme le font les grands cycles. C'est tout le mal que je lui souhaite.

Ecrite par Garion, le 07 Février 2008 à 11:02 dans la rubrique Roman Fantasy .
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