Les trois grimoires (La rédemption d'Althalus - Tome 2)
		Eddings, David & Eddings, Leigh Edition : Pocket 2008, 507 pages ISBN : 978-2-266-617918-8 7,60 €

Eliar, l'un des compagnons d'Althalus est gravement blessé. Celui-ci fait alors appel à l'aide de Dweia qui parle à l'intérieur de son propre corps. Pas le temps de se lamenter sur le piège qu'ils viennent de subir, il faut guérir le guerrier victime d'une hémoragie dans le cerveau. Les pouvoirs conjugués d'Althalus et de Leitha ne seront pas de trop, avec l'aide d'Emeraude. A l'extérieur, la guerre continue, et Althalus profite de la candeur de Salkan pour lui faire passer de faux messages tandis que Gher et le sergent Khalor se chargent de la stratégie à tenir face au front des Ansus.

Depuis le premier tome, les éléments sont posés. Le dieu Daeva rêve de pouvoir faire revenir le monde dans son état de chaos originel tandis que Althalus, l'ancien voleur, a lu le grimmoire de Deiwos et va donc l'en empêcher, aidé en cela par la soeur des deux dieux précédemment cités, Dweia alias Emeraude. Le sort de l'univers est donc lié aux trois grimoires de ces trois déités. Et comme à leur habitude, les dieux se servent des mortels pour régler leur querelles, d'où une guerre assez générale.

Spécialité des époux Eddings, et en particulier de Leigh qui n'est malheureusement plus de ce monde, des personnages assez caricaturaux qui ont chacun un caractère bien spécifique lié à des aptitudes exceptionnelles dans leur milieu. Citons par exemple un jeune garçon génie des plans de bataille. Ce sont eux qui encore une fois, à l'image de La Trilogie des Joyaux, rythment le récit. C'est donc tout autant redondant que ses prédécesseurs, mais tout aussi amusant à lire quoique hautement prévisible dans ses grandes lignes. Néanmoins, comme je le disais pour le premier tome, on n'en attendait pas vraiment plus.

Avec ce deuxième tome se termine l'histoire d'Althalus. Quelquefois décriée, les amateurs d'Eddings y voient pourtant un meilleur oeil que Les rêveurs qui a le désavantage de reprendre une même partie d'histoire plusieurs fois pour coller à la narration des différents personnages. Donc ici La rédemption d'Althalus s'avère un bon moment récréatif qui se lit vite et ses détails s'oublier tout aussi vite.