Galaxy Express 999 (Tome 21)
		Matsumoto, Leiji Edition : Kana 2007, 230 pages ISBN : 978-2-5050-0261-1 6,25 €

Le 999 arrive à présent à la gare de départ, Destiny, et le contrôleur tout comme Maetel la considèrent comme la gare la plus triste de tout l'univers. C'est pourtant un grand croisement, où il existe une voie pour chacun des Galaxy Express du nombre de mille... plus un. Tetsurô, outre voir des centaines de trains y arriver semblables à une pluie, va y rencontrer Laylla Destiny Shura, figure emblématique des Galaxy Express. C'est elle qui gère tout le réseau depuis sa création et jusqu'à la fin des temps. Et elle fera tout pour que rien n'entrave leur bonne marche. Alors que Tetsurô repartira à bord du 999 pour d'autres horizons, d'autres personnes approchent de Laylla pour devenir des Space Panzer Grenadiers, des protecteurs du réseau, l'un des métiers les plus dangereux de l'Univers.

Commencer le dernier tome de la série, tout du moins à l'heure actuelle, par un long prologue, ça il fallait le faire. Du reste ce tome ne parlera plus de Tetsuro mais bien des passagers du Galaxy Express blindé n°666 et ceux du n°1000. Un nouveau départ qui a donc de fortes chances de ne pas avoir d'arrivée, comme de nombreuses autres séries de Leiji Matsumoto. Néanmoins Galaxy Express reste sa série emblématique puisqu'elle regroupe nombre d'autres personnages issus d'autres de ses titres tel Albator, Esmeralda... En conclusion de l'histoire, le traducteur revient sur ce que la série représente pour lui, et en petit cadeau, Kana offre le détail de tous les bonus présentés à la fin de chaque tome. Pratique pour servir d'index si l'on voulait faire une recherche, les bonus ayant été en grande majorité très bien ficelés et donc généralement très intéressants.

Et donc pour en terminer, tout du moins de façon provisoire puisque je n'ai pas eu l'occasion encore de vous présenter dans ces pages chacun des volumes de Galaxy Express 999, je dirais qu'à force de parler de thèmes spécifiques à la science-fiction comme les métanoïdes, les vaisseaux ou autres, l'oeuvre se dintingue surtout par sa profonde humanité. Le discours est redondant, les faibles n'ont pas de place dans le coeur de l'auteur. C'est un esprit fort qui veut vivre libre qui est un Homme, un vrai. Dans un sens, c'est aussi un esprit de samouraï ainsi que l'exprime son personnage Toshirô Ômaya et son San Tenga Mugen, le nom de son sabre signifiant Scintillement infini de la voie lactée, et qui est aussi une des figures emblématiques des mangas du maître Matsumoto. En France, ce manga ne fait pas l'hunanimité, mais il reste un des plus grands classiques japonais qu'il faut à mon sens connaître.