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L'été-machine |
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Crowley, John Edition : Points
2007, 291 pages
ISBN : 2-7578-0236-6
6,50 € |
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Les gens qui composent la société où est né Roseau-qui-parle sont des Parleurs Véridiques, qui disent ce qu'ils pensent, et pensent ce qu'ils disent, et n'ont que peu d'intérêt pour le monde qui existait avant eux, le monde de ces anges qui avaient trouvé le chemin du ciel et de l'immortalité, avant la Tempête qui a ravagé ce monde. Mais à mesure qu'il grandit, le monde de Roseau grandit avec lui, et lorsqu'il quittera son enfance, il abandonnera aussi le village où il est né, pour faire la rencontre du "saint" Clignotin, retrouver Rien-qu'une-fois, son amie disparue, et enfin arriver là d'où il parle, dans les diamants d'un ange. Ce roman, bien qu'étant par bien des aspects un roman post-apocalyptique, ce qui le ferait classer en SF, est si plein de mystères non élucidés, et si étranger à la technologie, quelle qu'elle soit, qu'on ne peut que le classer en Fantasy. Il est douteux toutefois que les tenants exclusifs de ce genre l'adoptent d'emblée : ici, pas d'ambiance médiévale, pas de magie ni de "pouvoirs", mais les ruines incompréhensibles, d'où cet aspect "magique" qu'elles peuvent avoir, d'une civilisation évanouie. Ce roman dégage pourtant un charme très particulier, mêlant innocence et sophistication, à l'image de ses personnages. On ne peut par ailleurs qu'admirer la façon dont l'auteur construit son histoire par petites touches, comme un puzzle de "mots croisants". Sans doute un roman par lequel il faut accepter de se laisser emporter, sans trop chercher à tout comprendre.
Ecrite par , le 16 Janvier 2008 à 11:01 dans la rubrique .
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