Tokyo Tribe 2 (Tome 5)
		Inoue, Santa Edition : Glénat, Collection : Seinen 2007, 198 pages ISBN : 978-2-7234-5671-5 6,50 €

Monsieur Boubba est triste.. très triste. Il a fait mander auprès de lui un tueur, Jadakins, envoyé par le Grand-Prètre en personne. Ce dernier s'adresse d'ailleurs à lui via un hologramme pour lui donner son soutient. Jada et son interprète Kamekichi sont donc envoyés pour tuer les Hands. Pourtant même au sein des Wuronz, il y en a un qui contredit la culpabilité des Hands dans la mort du fils du patron, accusant à sa place Merra. Le combat entre le gros lard et le chinois est sans surprise. De leur côté, les Saru organisent une fête pour essayer de se réconcilier avec les Wu après la mort de leur chef, Terra.

La guerre des gangs, c'est le thème de cette série Tokyo Tribe 2, qui fait suite à un one shot éponyme. On y retrouve de façon un peu manichéenne un gang de gentils, et un de méchants. Même dans ce tome cinq, dont l'action est plutôt bien avancée, la différence entre les deux groupes est saisissante. On a carrément l'impression de ne pas lire le même manga. Dans ce volume toujours, l'auteur Santa Inoue passe aux choses sérieuse en ajoutant dans la marmite un tueur professionnel, venu de ce qui ressemble à une triade menée par le Grand-prètre, homme vénéré par les Wu entre autres et dont les journalistes ne savent pas grand chose non plus.

Le côté graphique est noir, comme l'ambiance de ce seinen avec un sens de la perspective un peu particulier (on y voit par exemple des immeubles un peu concaves), des personnages aux traits caricaturaux, montrant des dents en avant ou taillés pour certains... Malgré tout, les dessins sont assez bien travaillés, collant avec les deux ambiance de cette bande dessinée.

Ne connaissant pas la série auparavant, je reste assez mitigé sur son contenu. Autant l'auteur prouve son talent que l'intrigue en elle-même ne paraît pas primordiale dans sa mangathèque. Pourtant, cette série a eu un succés considérable au Japon. Question d'ambiance et de culture peut-être. Je vous laisse seuls juges pour ce qui en est de son acquisition, mais n'hésitez pas à feuilleter pour vous faire votre propre avis.