Quand la ville somnole (Au centre du Nowhere - Tome 3)
		Constant & Cornette Edition : Le Lombard, Collection : Troisième degré 2007, 48 pages ISBN : 978-2-8036-2304-4 9,80 €

La saga familiale de Cornette et Constant continue. Nous sommes toujours à Fetid City, au coeur des Etats-Unis, cette fois-ci en plein dans les fifties. La famille Edison s'est agrandie, Capri a formé famille avec Bart, le pêcheur de crevettes à cheval ostendais, ils ont deux enfants, Carillon et Daurade. Tout ce petit monde a conservé un mode de vie proche des anciens de la famille Edison, Bart fabrique toujours des aliments bizarres, sans alcool ce coup-ci, par exemple de la confiture de méduse, Capri tient une boîte branchée dans le centre de la ville, celle-là même où elle travaillait et la patriarche de la famille, Sunny Day, se fait des trips aux champis hallucinogènes pour retrouver son époux décédé il y a bien longtemps.

Années cinquante, évidemment cela va avec les débuts du rocknroll, les plaisirs naturels (les champignons !) et les grosses américaines customisées...

Fetid City reçoit au Blackstone Coliseum deux rockstars, Rudy Holly et Litchi Balenz, événement immanquable pour la population de cette ville, surtout pour les jeunes filles aux culottes « volatiles », mais ce n'est pas tout, il y aura aussi des car-jackings, des voitures volantes, des spectres, un homme-poisson animateur radio et une centenaire délurée, pour compléter cette bd !

Cependant, ce troisième volume de Au centre du Nowhere m'a laissé sur ma faim, surtout en comparaison avec les souvenirs conservés du deuxième tome. En fait, le scénario se déroule correctement mais ne fournit plus les perles ou les situations cocasses de l'épisode précédent, celui-ci est plus standard, passe-partout. Enfin, le dessin reste dans la même veine qu'avant, j'ai noté qu'il s'était amélioré, surtout au niveau de l'expression des personnages. Le style est particulier mais pas dérangeant et plutôt agréable à la vue après quelques pages d'acclimatation.

En résumé, cet album n'est pas fameux mais reste sympathique, mais, tout comme le tome deux, il est beaucoup trop court !