Le Français (Les corsaires d'Alcibiade - Tome 3)
		Filippi & Liberge Edition : Dupuis, Collection : Empreinte(s) 2007, 54 pages ISBN : 978-2-8001-3936-4 13 €

Nous sommes en 1820. Une mission basée en Arctique découvre ce pour quoi ils étaient venus il y a déjà quelques temps. Presque au bord du découragement, la joie est là. Seulement, elle sera de courte durée. En effet, les hommes vont se faire agresser un par un. Très rapidement.

Six ans plus tard, à Venise, les membres de l'organisation Alcibiade doivent une nouvelle fois récupérer un objet de grande valeur. Tandis que Peter passe par les égouts, Lydia et Mike arrivent dans une réception des plus libertines. Lydia est mal à l'aise dans une tenue osée tandis que Mike en profite allègrement pour se rincer l'il. Mais aucun des deux n'oublient la raison de leur venue. Mais il semblerait que les personnes présentes ne soient pas disposées à leur fournir les informations qu'ils sont venus chercher.

Pourront-ils rapidement passer à une nouvelle mission plus glaciaire ?

Ce nouveau tome est découpé en deux parties. La première permet à Liberge de s'exprimer sur des formes féminines. Et il s'en sort très bien. La seconde se passe dans des étendues beaucoup plus arides et froides. Mais, une nouvelle fois, il nous gratifie d'un dessin de toute beauté. En tout cas en ce qui concerne les décors et ce fabuleux souci du détail. Il est vrai qu'il a encore à travailler les visages et leurs expressions et même à les différencier de manière plus prononcée. Mais pour tout le reste, il n'y a pas à dire, Liberge est vraiment un très bon dessinateur. Mais les êtres de chair et de sang ne sont pas des squelettes !

Quant au scénario, il avance, mais ne nous en apprend pas forcément énormément sur les motivations des uns et des autres. On côtoie un peu les dirigeants d'Alcibiade, mais on ne sait pas encore quels sont les véritables enjeux qui se trouvent dans la lutte entre le Français, Edinger et Alcibiade. Il serait bon que des éléments concrets arrivent dans le prochain tome. Histoire d'avoir un final qui ne soit pas qu'en révélations.