Les Hautes Terres (Corpus Hermeticum Tome 2)
		Gonzalbo & Palma Edition : Soleil, Collection : Terres Secrètes 2007, 48 pages ISBN : 978-2-84946-855-5 12,90 €

Antoninus arrive au terme de sa vie. Ce centurion veut se délivrer d'un fardeau qu'il porte depuis trop longtemps au jeune Marcellus. En effet, lorsqu'il était aussi jeune que lui, Antoninus a croisé la route du légat Varo, qui lui a lui-même confié des secrets sur les arts hermétiques. Seulement, Antoninus ne pouvait croire ce qu'on lui racontait. Pour lui, seule la grandeur de Rome comptait alors. Mais Varo avait passé plus de printemps que lui et avait étudié beaucoup les arts obscurs. Il en était même arrivé à admirer, par certains côtés, les Pictes que les romains combattaient sans grand succès depuis tellement d'années.

Même si Varo n'a pas transmis tous ses secrets à Antoninus, il lui a quand même mis des interrogations dans la tête. Des choses dont il n'arrivait pas à se défaire. Mais lorsque Varo disparut, il n'hésita pas une seule seconde à partir à sa recherche. Et même s'il devait pour cela entrer sur le territoire des Pictes, malgré les conseils qui allaient dans un autre sens d'un brave guerrier qui connaissait bien les Pictes. Au risque de se perdre totalement

La série Corpus Hermeticum a comme héros principal ce codex qui est censé renfermer les secrets de notre univers vu d'un côté plus ésotérique. Ainsi, nous ne retrouvons pas les héros du premier tome, mais nous nous retrouvons durant l'empire romain. Nouveaux décor. Nouveaux personnages. Et cela sera ainsi à chaque nouveau tome. Cela permet de diversifier les méthodes pour en apprendre toujours un peu plus sur les arcanes magiques de notre monde. Ici, nous rencontrons les Pictes et leurs divinités terrifiantes. Du moins, leur projection dans notre monde.

Au niveau des dessins, nous sommes sur quelque de chose de bonne facture même si on peut noter des irrégularités par moment. Le scénario quand à lui fait monter la pression petit à petit. Et c'est là le reproche que je ferai à ce tome. Même si, avec le recul, je sais que l'histoire monte en intensité pour terminer par une apogée qui vaut bien le reste de l'histoire, j'ai trouvé la contextualisation un peu trop longue et fastidieuse. Et c'est bien dommage. La tension aurait pu aussi bien monter de manière un peu plus rapide, et ainsi se concentrer sur ce qui est vraiment important et qui n'est traité qu'à partir de la page 40.

Mais c'est peut-être une attente peu chère payée pour avoir le droit de connaître les secrets du Corpus Hermeticum.