Le scorpion de Karnak (La dernière reine - Tome 2)
		Weber & Caracuzzo Edition : Dupuis, Collection : Empreinte(s) 2007, 48 pages ISBN : 978-2-8001-3977-7 13 €

Rahotep se promène à Alexandrie avec sa sur Tiy, et il fait une constatation : depuis que César est arrivé et tient bien souvent compagnie à Cléopâtre, les soldats romains se sentent un peu trop chez eux... Ils n'hésitent pas à piller ce qu'ils croient leur être dû, et Alexandrie ressemble rapidement à un champ de ruines. Qu'importe ! Cléopâtre compte bien se servir de ses charmes pour envoûter César, et il ne fait nul doute pour la reine que malgré l'absence de fonds, Alexandrie sera reconstruite.

Tandis que son gamin de frère ne peut absolument pas encore gouverner sur l'Egypte, Cléopâtre prend les choses en main. Devant le scepticisme de César, elle invite ce dernier à un voyage jusqu'aux sources du Nil, où personne n'a encore mis le pied... Durant ce voyage, une halte aura lieu à Thèbes, ville qui a vu grandir Rahotep et sa soeur...

Le célèbre liseur de songes a demandé des fonds pour sauver les temples abandonnés et pillés de sa cité, mais tout ce qui lui est remis est une statue en bronze représentant Isis, la mère de Cléopâtre. Rahotep doit veiller sur cette offrande pour qu'elle arrive à bon port, mais elle est malencontreusement volée. A l'insu de sa reine, et grâce à l'aide des dieux égyptiens, Rahotep devrait parvenir à retrouver la statue, et surtout à déjouer une tentative d'assassinat de la belle reine...

Voici quelques temps déjà qu'était sorti le tome 1 de cette histoire... Ce tome 2 arrive à une période de fêtes où il risque de passer inaperçu, devant la production foisonnante en matière de neuvième art. Il faut dire que les dessins n'accrochent nullement le regard, et que l'on aura vite fait de passer à autre chose.

Non que l'ensemble soit mauvais, bien au contraire : le point de vue des auteurs sur la personnalité de la célèbre reine est intéressant, mais le tout laisse comme un goût d'inachevé... Cela se termine un peu trop rapidement, peut-être. Comme je le disais pour le tome 1, il y avait matière à faire des décors grandioses (la traversée du Nil s'y prêtait bien, non ?), mais on a droit à des couleurs criardes et sans âme à la place...

Une série qui mérite d'être lue, certes, mais de là à être préférée pour le cadeau de Noël, là, je dis non...