Shogun Shônen - Numéro 11
		Shogun Shônen Edition : Les Humanoïdes Associés 2007, 272 pages ISSN : 1954-2836 3,90 €

Joyeux anniversaire Shogun ! Ce onzième numéro d'octobre marque ainsi la première année d'existance du magazine, mais surtout de la collection Shogun. L'heure de dresser des bilans ? Oui et non. Outre une couverture spéciale où l'on retrouve plusieurs personnages principaux des séries, cet opus présentera une nouvelle série, Le ciel d'Eden, ainsi que les premiers chapitres des tomes deux de plusieurs autres. Mais voyons plutôt ça en détail.

All In, chapitre quatre du premier volume publié dont je vous parlerai très prochainement. L'on y découvrera des personnes qui s'intéressent de très près au tournoi donc Fanny parlait dans les chapitres précédents. Voilà qui donne des bases à un tome deux moins brouillons, au scénario plus axé poker.

Du neuf dans Pen Dragon par contre avec son chapitre cinq. Pen se retrouve soigné et confortablement installé dans un lit, ne se souvenant pas précisemment de la façon dont il s'est débarrassé du dragonaute rouge. Viane, une jeune femme amie de Merilin s'est occupée de l'aider et le soigner. Mais ce n'est pas suffisant pour se débarrasser définitivement de la malédiction. Le vieil homme va aussi lui expliquer ce qu'est cette fameuse épée, une des Kalibur et sans doute la plus puissante. Encore un agréable moment à lire et un premier rapprochement avec ce qui nous avait été plus ou moins promis : la quête du graal en euromanga.

On continue dans le nouveau avec le chapitre six d'Hand 7, avec la fin du match opposant les anciens joueurs de l'équipe officielle de Vian contre Tof' et ses amis venant de tous les horizons sportifs. Une rencontre qui passionne jusqu'à Nuts, le père de Nina jusqu'au maire de la ville. Et je dois avouer que moi aussi j'ai trouvé le récit bien agencé. Quel dommage qu'Albert CG abuse trop des dessins caricaturaux.

Chapitre sept pour B.B. Project et là encore on entre dans le vif du sujet : fini les préliminaires, voici l'explication des règles du tournoi et le premier tour d'affilée. Bon, ce n'est pas toujours très clair mais le match permet une compréhension plus fine. En tout cas j'apprécie, d'autant plus que mon petit doigt me dit que les auteurs ont pas mal d'idées pour nous surprendre... cela me rappelle Flame of Recca de Nobuyuki Anzai.

Pause récréative avec Love I.N.C. avec comme événement principal l'élection de Mister Bizu, étape obligatoire pour prendre le contrôle de l'opinion favorable des étudiants et ainsi viser la présidence du BDE. Il va vraiment falloir que je me renseigne sur le début parce qu'il y a des passages que je ne comprends pas du tout... ça doit être le côté délirant.

Nous sommes déjà plus avancés dans Kenro avec un chapitre doublement intéressant. D'une part parce qu'il reprend le passé de Kenro, d'autre part parce que ce dernier n'est plus le héros le plus fort, le plus beau etc qui était le reproche principal que je faisais sur le premier volume relié. Du coup je suis relancé sur cette série et en suivrait la suite avec intérêt.

Maintenant arrive la nouvelle série de Shogun, Le ciel d'Eden. Celle-ci est dessinée et scénarisée par une nouvelle venue dans l'univers de la bd, Virak. L'action se déroule dans un monde se situant à la frontière entre le paradis et l'enfer, là où les âmes se font juger, sur Avianta. Ici le conseil règne en maître sur les anges et les démons qui y vivent, mais une famille échappe à leur contrôle, et ils comptent bien tout faire pour les envoyer en enfer. Le dessin est efficace et soigné, l'histoire a l'air intéressante à défaut d'un début fracassant. Je pense que l'on peut espérer après un peu d'expérience à une bonne série... C'est tout le mal que l'on souhaite à son auteur.

Dans Lost Scion, les envoyés d'Apollon recherchent toujours Jérome alias un dieu de la mythologie grecque. De son côté Lazlo regarde, impuissant sa soeur bien-aimée être emmenée. Je suis surpris que dans ces pages on peut y voir le meilleur comme le pire du point de vue du dessin. C'est dommage, surtout quand on connait le nombre de fans de Saint Seya qui seraient à même d'apprécier cette version francophone.

Enfin, tradition et sens de lecture oblige, Vairocana fait aussi son flashback, avec une chapitre entièrement consacré aux explications : comment Iska en est-il arrivé à libérer de sa propre volonté le démon Nué ? Un chapitre intéressant qui permet d'étoffer un univers que l'on devine conséquent.

Après ce numéro ma foi de meilleure qualité que certains précédents, j'espère que le Shogun continuera sur cette lancée pour sa deuxième année. Après tout, les enfants évoluent beaucoup après un an !