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Siegfried (Tome 1) |
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Alice Edition : Dargaud
2007, 69 pages
ISBN : 978-2-205-05896-3
15 € |
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Un homme semble fuir avec sa femme devant un orage grondant et des éclairs proches. Rapidement, il se trouve encerclé par des cavaliers blancs. Une silhouette apparaît dans les nuages : Odin Le dieu tue le couple, détruisant de sa puissance l'épée pourtant si solide du mari. Quelques temps plus tard, un des cavaliers blancs, qui se révèle être une superbe cavalière, interroge un être étrange du nom de Völva. Ce dernier vous raconte le passé gratuitement, mais pour l'avenir, il y a un prix... Il raconte ainsi l'histoire de Fafnir, un habitant souterrain, c'est-à-dire un nibelung. L'être s'est emparé de l'or délaissé par Odin, et s'est acquis les services du meilleur forgeron. Fafnir devint puissant, à tel point qu'il n'était plus un simple nibelung. Voilà pour la légende. D'un autre côté, nous faisons enfin connaissance avec un petit garçon caché par le cadavre de sa mère, celle là même qui a été tuée par Odin. Siegfried, puisque tel est son nom, est ainsi selon la prophétie le seul être inconnu d'Odin. Il a été recueilli bébé par le fameux forgeron, Mime. L'enfant grandit loin de tout être humain, parmi les nibelungs et les loups. Il se lie d'ailleurs rapidement d'amitié avec ses derniers, qui le considèrent comme un membre de la meute, pas moins ! Mais Siegfried est élevé à la dure par Mime : il lui faut travailler bien souvent pour une vie avec peu de plaisirs et d'excitations... Le garçon devenu adolescent pourrait d'ailleurs bien rapidement en vouloir à Mime de lui avoir caché une grosse part de ses origines... Attention, série à ne pas louper... Il faut dire que quand on voit le nom de Alex Alice, on ne peut s'empêcher de penser à son fabuleux Troisième Testament. Ici, on change du tout au tout de décor, et quel décor ! Les dessins sont absolument divins, et ont ce je-ne-sais quoi de dantesque qui nous fait dire que le neuvième art ne peut sans doute pas nous fournir beaucoup mieux. Les lumières sont superbement mises en valeur, les couleurs sont choisies avec soin, selon que l'on se trouve dans des paysages glaciaires ou dans l'atelier de travail du forgeron, aux tons beaucoup plus chauds. Et je ne vous parle pas des personnages et de leurs expressions : du travail d'orfèvre. Côté scénario, cela se met en place de manière efficace et soutenue, avec de nombreux flash-backs qui rendent le récit haletant. Une série sur laquelle il faudra assurément compter en cette période de fêtes : vous ne pouvez pas vous tromper...
Ecrite par , le 15 Novembre 2007 à 09:11 dans la rubrique .
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