|
Recherche |
|
|
Coups de coeur
|
|
|
Session |
|
|
Kikekoi |
|
|
Ailleurs |
|
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
(solidaires08)
|
|
|
  |
Nature humaine (Sillage - Tome 8) |
  |
|
  |
Morvan & Buchet Edition : Delcourt, Collection : Neopolis
2005, 48 pages
ISBN : 2-84789-905-7
12,90 € |
  |
Mackel-Loos na pas survécu à ses blessures. Celui qui a été le mentor et le confident de beaucoup de sillagiens est décédé. Tout le monde est triste, y compris Nävis, même si celle-ci ne fait pas couler de larmes... Intérioriser, n'est-ce pas pire encore ? La jeune fille a conservé des coordonnées qui lui permettraient de trouver enfin d'autres êtres humains. Elle prépare une expédition, et ce sans avoir l'aval des autorités sillagiennes. Devant sa dépression, ses amis de toujours Bobo et Snigel ne peuvent faire autrement que l'aider... L'arrivée en vue d'une planète éloignée des systèmes sillagiens confirme toutes les espérances de Nävis ! Enfin, des humains sont détectés ! Et pas de lézard, il sagit bien d'humains tout à fait normaux... Nävis passe de nombreux jours à les observer, avant de se décider enfin à y aller, un peu forcée tandis que l'un d'entre eux se fait attaquer par une sorte d'immense crocodile local. A première vue, les humains ne semblent pas être franchement solidaires vis-à-vis de leurs blessés. Nävis passera de plus en plus de temps avec eux, à faire la fête, boire les alcools locaux, et ne plus vraiment s'occuper du blessé... Il s'en suivra une dispute monumentale avec ses ex-amis sillagiens : les mots dépasseront rapidement la pensée... Enfin, suis-je tenté de dire ! Enfin, Nävis rencontre d'autres humains... Certes, cela semble rose au départ, et devient franchement plus glauque, mais quelle aventure une nouvelle fois ! Ce tome est peut-être le plus captivant jusqu'à présent : on le termine sans s'en rendre vraiment compte... Evidemment, les dessins sont superbes (même s'ils ne sont pas les meilleurs de la série, à mon sens), mais ce tome se veut quand même un poil plus sérieux que ses prédécesseurs. Ici, l'humour est moins présent, ce qui d'ailleurs se prête bien au scénario... Bon pont encore donc : faire de l'humour, cest très bien, ne pas en faire trop, cest encore mieux et sûrement plus difficile lorsque l'histoire le réclame. On se surprend à avoir de la peine pour notre humaine d'héroïne, et là, cest encore un sacré tour de force.
Ecrite par , le 12 Novembre 2007 à 01:11 dans la rubrique .
|