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Les aigles de Rome (Tome 1) |
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Marini Edition : Dargaud
2007, 56 pages
ISBN : 978-2-505-00137-9
13 € |
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Nous sommes dans la Rome antique, quelques années avant la naissance du Christ. Sur les ordres de César, Drusus a réussi à faire ployer les barbares germains. Après les rudes batailles, les discussions sont en cours. Ermanamer, blond fils du prince Sigmar défait, est offert aux Romains. Son éducation, sur ordre de César, est confiée à Titus Valerius Falco, un homme de confiance de l'Empereur de Rome. Celui-ci a cependant un fils un peu têtu, Marcus. Le moins que l'on puisse dire est que de prime abord, l'entente entre le blond Ermanamer et le brun Marcus est loin d'être des plus cordiales. Mais l'occasion est belle pour Titus de faire enfin preuve de discipline avec Marcus... Le jeune fils va avoir le même difficile apprentissage qu'Ermanamer, notamment sous les coups de fouet d'un ex-légionnaire ayant connu son heure de gloire. La solide main de fer de cet entourage rapprochera rapidement les deux jeunes garçons, à l'aube de devenir des hommes... Ces faux frères vont ainsi vite devenir inséparables, et iront jusqu'à prêter serment l'un envers l'autre par le sang. La découverte des plaisirs sexuels avec les jeunes esclaves féminines ne fera que renforcer ce lien, même lorsqu'Ermanamer portera la main sur la propre soeur de Marcus, véritable peste de son état, promise malgré elle à un vieux croulant. Après Rapaces et Le Scorpion, deux séries que je vous conseille grandement (un hors-série vient de sortir pour la seconde série), Marini nous revient, à la fois au scénario et au dessin. L'homme a su retranscrire parfaitement les ambiances de l'époque : on est ici très proches du célèbre film Gladiator avec Russell Crowe, ce qui donnera un bon ordre d'idée à nombre d'entre vous. Les dessins sont superbes, on est habitués avec Marini, même si ce dernier a abandonné ici son héros à la mâchoire carrée que l'on trouve dans ses deux séries précédemment citées. On a ici affaire à un tome 1 de fort bonne facture, où l'histoire se met en place de manière efficace et fort bien rythmée. L'ensemble est fortement accrocheur, et on sent néanmoins que la relation ambiguë entre les deux garçonnets va se détériorer par la suite... Il y a du grabuge dans l'air, que je suis bien curieux de découvrir avec les tomes suivants. Fans de Marini, rassurez vous : vous ne serez pas déçus : Les aigles de Rome tient toutes ses promesses !
Ecrite par , le 06 Novembre 2007 à 00:11 dans la rubrique .
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