Backstage (Les Blattes - Tome 2)
		Mo/CDM & Gaël Edition : Le Lombard, Collection : Troisième degré 2007, 48 pages ISBN : 978-2-8036-2250-4 9,80 €

Retrouver un bon vieux groupe de hard rock composé de mecs complètement destroy, ça vous tente ? Alors restez en ligne... Le premier concert des blattes a été une cata, puisqu'il n'y a pas eu de concert, coupure de courant oblige... Nos vedettes en sont ainsi pour leurs frais. Un peu verts ? Jusqu'à ce qu'ils se retrouvent devant leur fan number one, dont le père est propriétaire du Zénith !

De quoi lancer enfin une carrière internationale ? Pas vraiment... Le Zénith dont il est question n'est autre qu'un bar tabac PMU, empli de fans du PSG : une toute autre musique...

Allez, on ne se décourage pas, car il y a quand même ce tremplin d'amateurs qui pourrait bien voir la production d'un disque par un honnête producteur, ce qui est plutôt rare de nos jours Il va falloir batailler ferme avec la concurrence, mais pas trop quand même, hein : c'est quand même eux qui ont été assez sympas pour payer les frais d'inscription.

C'est gagné, notre fabuleux groupe a tapé dans l'oeil du producteur, rien qu'avec le look ! Encore faut-il maintenant plaire à la fille de ce dernier, laquelle a une fâcheuse tendance à trouver le hard rock plutôt naze...

Il faut bien l'avouer, ce genre de BD suivant les galères d'un groupe de rock est plutôt rare... Il y a bien Love Song, très sympa dailleurs, où c'est traité sur un plan plus complexe, plus adulte... Ici, pas de prise de tête : on se met dans le fauteuil, on débranche le cerveau, et on dévore !

Car c'est bien de cela dont il est question ici : une BD qui se lit très vite, et où l'on est bien forcé d'admettre qu'on a finalement passé un excellent moment. J'ai bien aimé ce Backstage, et ces trois rockeurs carrément attachants à qui il arrive toutes les merdes possibles et imaginables. Ah, la galère de porter soi-même ses instrument quand on na pas de roadies : c'est vachement lourd, un ampli, hein ?!

Un album drôle, qui plaira aussi bien aux rockeurs en herbe qu'à leurs parents.