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La Moïra (L'intégrale de la trilogie) |
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Loevenbruck, Henri Edition : Bragelonne
2007, 787 pages
ISBN : 978-2-35294-073-9
25 € |
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Dans un petit village perdu au coeur de Gaelia, une jeune orpheline survie, seule, dans les rues. Elle ne connaît que son nom, celui par lequel ici on la nomme : Aléa. Une bague trouvée dans la lande va brusquement faire basculer sa vie ; et celle de toute lîle avec elle. Accompagnant cette trouvaille, un don étrange va grandir en Aléa. Un don qui fera peur à certains, car il est synonyme de disparition, un don qui en ravira dautre, car il est synonyme de changement. Dailleurs, les premières prémices de ce changement apparaissent lorsqu'une armée surgit de nulle part, bien décidée à reconquérir une terre qui lui a longtemps appartenu. Au même moment, une sombre puissance séveille, préparant ses armées à déferler sur Gaelia. Les temps qui sannoncent seront donc durs et verront nombre de morts et des flots de sang abreuver la terre, tout ça pour, ou à cause d'une petite fille dà peine treize ans La Moïra est un roman de fantasy épique où lon suit la fuite en avant dune jeune fille, au lourd destin, et de ses compagnons. Dailleurs, laction est parfois un peu trop rapide à mon goût, jaurais aimé que lauteur prenne un peu le temps de développer les compagnons dAléa qui, au final ne sont que de simples compagnons de route, sans réelle vie hors dAléa. Autre point que jai regretté, ce sont les grandes batailles qui ne prennent pas assez aux tripes. Mis à part ces deux points, jai vraiment aimé cette trilogie. Les différentes rivalités politiques et religieuses sont bien décrites et, même si elles ne sont ni très originales, ni très alambiquées, elles nous plongent bien dans les grandes intrigues de cour. Une très bonne trilogie, donc, qui mérite vraiment le détour et est à deux doigt dun coup de cur, pour moi.
Ecrite par , le 30 Septembre 2007 à 13:09 dans la rubrique .
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Ecrit par le 03 Octobre 2007
A mon sens tu oublies de parler d'un point un peu particulier de la Moïra, les longs chapitres sur les loups. Là où je te rejoins, c'est sur la vitesse trop importante de l'action. Ces deux points sont de mon point de vue liés. Comment ne pas penser que l'auteur a perdu des précieuses pages à discuter d'une meute de quadrupèdes dont l'action est essentiellement extérieure au sujet du livre ? Ils ne servent qu'à distraire notre attention et satisfaire l'auteur sur sa passion pour ces animaux, comme l'expliquent les commentaires publiés.
Dommage, effectivement le sujet est fort intéressant, et méritait un développement de ce monde pour le rendre indispensable à toute bibliothèque de fantasy qui se respecte.
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Re:
Ecrit par le 03 Octobre 2007
Ah, je ne suis pas d'accord. Les loups ont leur importance dans l'histoire, de mémoire (j'ai lu La Moïra à sa sortie). Et le rapport entre Imala (c'est bien comme ça qu'elle s'appelle) et Alea est fort. Henri, dans la "suite", Galica, prend plus le temps de décrire le monde, il est vrai.
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Re:
Ecrit par le 17 Mars 2008
Faut quand même avouer que le rôle des loups est très extérieur à l'intrigue, rôle que l'on pourrait qualifier de deus ex machina, de lapin qui sort du chapeau pour dénouer la situation de nos gentils héros qui semblait désespérée.
De la à penser que ces bestioles ne servent qu'à attirer le chaland en comptant sur le capital sympathie que peuvent inspirer les loups en ce moment et particulièrement dans ce genre il n'y a qu'un pas... que je fais allègrement.
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