Keroro (Tome 1)
		Yoshizaki, Mine Edition : Kana 2007, 177 pages ISBN : 978-2-5050-0103-4 5,95 €

Fuyuki Hinata rêve... il rêve d'extraterrestres envahisseurs, et que sa grande soeur va mourrir. La dite grande soeur, Natsumi, le réveille à grand coup de pied où je pense en lui demandant pourquoi elle mourrait, justement, vu qu'il était en train de le crier dans son sommeil. Le jeune garçon explique alors qu'il fait le même rêve depuis plusieurs jours, mais comme c'est un habitué d'histoires farfelues concernant les choses de l'espace, Natsumi ne le prend pas au sérieux. Mais bon.. qui peut résister à la tentation de faire marcher son petit frère ? Instinctivement, elle pointe du doigt une direction au hasard de la chambre en s'exclamant "Ça alors ! un extraterreste !" et Fuyuki galopant dans le panneau "Où ça ? Où ça ?". Ce que ne prévoyait pas Natsumi, c'est qu'un coin de papier se décolle à cet endroit précis du mur, dévoilant une sorte de grenouille médusée, abasourdie d'avoir été découverte !

Capturée, la grenouille de l'espace doit cacher à ses geôliers son véritable but, être le chef des éclaireurs de la fabuleuse armée pour l'invasion de l'Univers en provenance de la 58ème planète de la nébuleuse Gamma. Pas de bol pour lui, il lui manque sa Kero Ball pour prévenir son quartier général. Pendant ce temps, Fuyuki fait des essais avec cette drôle de boule en rentrant de l'école.

J'avais eu l'occasion de lire le tome deux avant celui-ci, mais j'ai trouvé que le début de ce tome un est vraiment d'un niveau supérieur. Ironie, sournoiserie, coups du sort, retournements de situations, rien ne manque pour nous faire éclater de rire. Du coup j'ai parcouru ce volume avec grand plaisir, profitant des frasques de la grenandouille et de son acolyte, de celles de Momoka, l'amie riche de Fuyuki ou encore du caractère très emporté de Natsumi. A celà, on rajoute de nombreuses références à des séries de manga ou de jouets dérivés, dont le moindre n'est pas Gundam. Le dernier chapitre est aussi fort intéressant, car Mine Yoshizaki y explique pourquoi l'apocalypse n'a pas eu lieu à la fin du siècle dernier comme c'était prévu. L'occasion aussi de développer un nouveau personnage.

Donc un très bon début pour une série à vocation humoristique. Malheureusement sa couverture ne paye pas de mine, alors je vous invite à lire le début pour vous en faire une opinion. Après tout, vous ne risquez pas grand chose à essayer.